• Drogues : 250 millions de consommateurs dans le monde

    Rapport de l'ONU

    Drogues : 250 millions de consommateurs dans le monde

    Le nombre de consommateurs de drogues est resté stable dans le monde en 2014, mais les dégâts associés restent problématiques, selon un rapport de l’ONU.

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    Drogues : 250 millions de consommateurs dans le monde
    elchonock/epictura
     
    Publié le 24.06.2016 à 18h01

    Un adulte sur 20 dans le monde a consommé au moins une drogue en 2014. « Cela représente 250 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans, chiffre équivalant aux populations de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et du Royaume-Uni réunies », précise l’ONU dans son rapport annuel sur les drogues.

    « C’est beaucoup, mais il ne semble pas y avoir eu d’augmentation ces quatre dernières années proportionnellement à la population mondiale », note l’UNUDC (Office des Nations unies contre la drogue et le crime).

    12 millions d'injecteurs

    Cependant, l’ONU estime que 29 millions de consommateurs de drogues souffriraient de troubles liés à cet usage ; « 12 millions d’entre eux pratiqueraient l’injection et 14 % de ceux-ci vivraient avec le VIH ».

    Ainsi, c’est bien les injecteurs qui alarment les auteurs du rapport. « Les usagers de drogues injectables sont ceux qui s’exposent à certaines des conséquences sanitaires les plus graves ». Par ailleurs, cette population, « généralement en mauvaise santé », est particulièrement exposée aux risques de surdose et d’infections sexuellement transmissibles. « Un sur sept vit avec le VIH et un sur deux avec l’hépatite C », précise le rapport.

    Les risques d’IST semblent particulièrement marqués chez les personnes qui s’injectent des stimulants, bien que ceux qui consomment des opiacés par voie injectable soient aussi exposés.

     

    Baisse de la production d’opium

    Par ailleurs, l’ONUDC note une très forte baisse de la production mondiale d’opium (-38 % en 2015 par rapport à l’année précédente), laquelle a atteint 4770 tonnes, soit le niveau enregistré à la fin des années 1990. « Cette baisse s’explique notamment par un déclin de la production en Afghanistan », précisent les rapporteurs.

    Malgré cela, le marché de l’opium est stable en 2014 et pourrait le rester un certain temps. En effet, « il semble peu probable que la forte baisse de la production d’opium enregistrée en 2015 entraîne de graves pénuries sur le marché mondial de l’héroïne compte tenu des hauts niveaux de production des années précédentes » et des stocks accumulés au cours des années précédentes.

    Concernant le cannabis, en 2014, « 183 millions de personnes auraient consommé du cannabis, drogue qui serait donc toujours la plus couramment consommée à l’échelle mondiale, suivie par les amphétamines ».

    Les auteurs précisent qu’au total, « les hommes sont trois fois plus susceptibles que les femmes de consommer du cannabis, de la cocaïne ou des amphétamines, alors que les femmes sont plus susceptibles que les hommes de prendre des opioïdes et des tranquillisants à des fins non thérapeutiques ».

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