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    Cérémonie de clôture de Rio 2016 : Extinction de la flamme olympique

    Francetv Sport  

    LIEN 

     

     

    Ajoutée le 21 août 2016

    JEUX OLYMPIQUES RIO 2016 - CÉRÉMONIE DE CLÔTURE. Les Jeux Olympiques réunissent les plus grands sportifs du monde. La 31e Olympiade de l’ère moderne se termine pour laisser place aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020. C’est la fin de 20 jours de sport, de moments d’émotions, de fraternité et d’olympisme. Rendez-vous dans 4 ans dans la mégalopole japonaise. La cérémonie de clôture des Jeux Olympiques

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    JO 2016 : le sacre de Tony Yoka et de la boxe française

    LE MONDE | 21.08.2016 à 20h45 • Mis à jour le 21.08.2016 à 21h58 | Par Anthony Hernandez (envoyé spécial à Rio) LIEN

    Estelle Mossely et Tony Yoka, un couple de boxeurs en or.

    La boxe française termine en beauté ses Jeux olympiques (six médailles) grâce à une deuxième médaille d’or. Des boxeurs que toute la délégation française peut remercier, puisqu’ils apportent la plus belle contribution au total record de 42 médailles, dont 10 en or, récoltées à Rio par les tricolores.

    Tony Yoka a rejoint sa compagne Estelle Mossely au rang des champions olympiques tricolores. Il se présentait à Rio avec le statut de champion du monde des super-lourds, les plus de 91 kg. Dimanche 21 août, au pavillon 6 du Riocentro, il s’est imposé en finale du tournoi face au Britannique Joseph Joyce, un encaisseur et un puncheur redoutable. En demi-finale, la tête de file de la boxe tricolore avait battu le Croate Filip Hrgovic.

    Devant l’équipe de France au complet, au premier rang de laquelle Estelle Mossely, son ami Teddy Riner, autre champion des poids lourds au judo, Tony Yoka a géré de main de maître son dernier combat. Face à un adversaire pataud, il a imposé sa précision et sa domination.

    À 24 ans, le boxeur de Chanteloup-les-Vignes disputait ses deuxièmes Jeux olympiques et remporte sa première médaille, l’or. En 2012 à Londres, le jeune homme sans expérience s’était incliné au premier tour alors qu’il avait maîtrisé l’entame du combat. Après cette désillusion, il s’était fait tatouer sur le bras : « La chute n’est pas un échec, l’échec c’est de rester là où on est tombé. »

    Champion du monde et champion olympique, Tony Yoka a suivi à la lettre les mots inscrits sur son corps. « À Londres, je n’avais pas la même maturité. Je n’étais même pas outsider. J’arrive à Rio avec le statut de numéro 1. C’est un plus pour moi. On me craint », déclarait-il au Monde quelques jours avant les Jeux.

    Au Brésil, le favori a eu un début de compétition à sa main sans forcer. D’autres de ses coéquipiers ont plus attiré l’attention, à l’image de Sofiane Oumiha, médaillé d’argent dans la catégorie des - 60 kg. Au premier tour, il dominait tout de même, sur décision unanime des juges, le boxeur des îles Vierges, Laurent Clayton. Même chose en quart où il remportait tous les suffrages des officiels face au Jordanien Hussein Iashaish. En demi-finale, il passait de justesse et au courage face à Hrgovic malgré une blessure à la cheville.

    Lire aussi :   JO 2016 : Estelle Mossely, la pionnière de la boxe française

    Par le passé souvent maltraités par l’arbitrage - on se souvient des injustices vécues par Alexis Vastine en 2008 et 2012-, les boxeurs tricolores ont fait abstraction de cet élément incontrôlable au Brésil. « On ne pense pas à cette question-là. Je ne sais pas du tout si mon titre de champion du monde a une influence ou non », expliquait-il.

    Mohamed Ali et… Apollo Creed comme modèles

    Comme souvent dans la boxe, Tony Yoka a commencé à monter sur le ring dans le sillage de son père Victor, un ancien boxeur congolais. Ce dernier l’a longtemps entraîné avant de prendre du recul. Après une pause, il est revenu dans l’entourage pugilistique de son fils et le conseille toujours. « L’idole de mon père, c’était Mohamed Ali. J’ai grandi avec lui. On m’appelle l’Artiste à cause de mon style et de ma rapidité », confie Tony Yoka.

    Depuis ses 15 ans, un autre personnage a une grande influence dans la progression du boxeur de 2 mètres et 107 kg. Le Cubain Luis Mariano Gonzalez qui fait partie de l’encadrement de l’équipe de France depuis 2007. Les deux hommes ont noué au fil du temps une relation particulière : « L’école cubaine est une école spéciale. Mariano m’apporte énormément techniquement. Je me suis approprié le style des Cubains. Les autres super-lourds sont plus lourds et boxent les pieds à plat sur le ring. »

    Lire aussi :   JO 2016 : Luis Mariano Gonzalez, le bon génie cubain de la boxe française

    L’un des boxeurs préférés du Français est un boxeur… sur grand écran. Fan des films de Rocky, Tony Yoka admire Apollo Creed, le premier rival de Sylvester Stallone, qui devient ensuite son meilleur ami au fil des numéros. « Apollo Creed c’est l’élégance, la finesse, le déplacement souple et rapide. La boxe c’est toucher sans se faire toucher », résume le Francilien.

    Boxeur styliste, Tony Yoka n’oublie pas de s’inspirer des nombreux stages à l’étranger qu’il partage avec ses coéquipiers de l’équipe de France. À Cuba, les Bleus prennent en pleine face les conditions précaires qui n’empêchent pas les boxeurs locaux de briller depuis des années aux Jeux olympiques : 34 médailles d’or. « On a plus de confort en France. La boxe est un sport mental, il faut être dur au mal et fort dans sa tête. À l’Insep, on ne doit surtout pas oublier que l’on est des boxeurs. Quand on est un boxeur, il faut être un chien », défend-il.

    Avant le début de la compétition, Tony Yoka avait confié : « Je me dis que ce sont mes derniers Jeux. C’est peut-être un moyen de motivation ». Peut-être que cette victoire lui donnera envie d’aller chercher un deuxième titre olympique dans quatre ans à Tokyo. Surtout qu’un éventuel passage en professionnel n’est plus un obstacle. Depuis Rio, la boxe olympique n’est plus réservée aux seuls amateurs.

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  • JO

    Basket (Femmes) L'équipe de France à bout de souffle face à la Serbie et privée de médaille

    Le 20/08/2016 à 18:13:00 | Mis à jour le 20/08/2016 à 20:19:56 | LIEN
     
    Extrêmement maladroites, les Bleues ont laissé filer la médaille de bronze au profit des championnes d'Europe serbes (63-70), samedi à Rio.
     
    Basket - Basket - Les Françaises ont perdu contre la Serbie. (P. Lahalle/L'Equipe)

    Les Françaises ont perdu contre la Serbie. (P. Lahalle/L'Equipe)

    Le match : 63-70

    Etait-ce l’horaire matinal (11h30 à Rio) ? La fatigue accumulée ? Le poids de l’enjeu ? Toujours est-il que les deux équipes ont connu les plus grandes difficultés à faire avancer le score au tableau d’affichage en première mi-temps. Les Bleues n’ont ainsi inscrit leur premier panier qu’après 5’34 de jeu et se sont retrouvées menées de 11 points (7-18, 7e). Mais à leur 3/16 aux tirs du premier quart-temps a répondu un 3/16 de leurs adversaires dans le deuxième.

    Restées huit minutes sans marquer, les Serbes sont rejointes à la 19e minute sur un trois points de Marine Johannes (27-27). La réussite monte d’un cran au début de la seconde période avant que les Bleues ne retombent dans leurs travers en ne marquant plus entre la 25e la 30e minute. Les Serbes creusent le plus gros écart du match en passant un 16-0 (40-53, 27e), dont cinq points consécutifs à une faute antisportive d’Olivia Epoupa.

    Le début du dernier quart-temps n’est pas plus engageant avec trois balles perdues consécutives mais les Bleues n’abdiquent pas, grattent des ballons et reviennent à huit longueurs (52-60, 36e). Néanmoins, leur maladresse les empêche de recoller vraiment et un panier primé de Tamara Radocaj à trois minutes de la fin (52-63) indique que les espoirs sont désormais éteints.
    39% La réussite, ou plutôt le manque de réussite aux tirs des Bleues, qui ont aussi laissé beaucoup de lancers-francs en route (12/20). Un gaspi auquel il faut aussi ajouter 20 balles perdues, leur péché mignon.

    Le bilan

    Evidemment, la déception est de mise pour les Bleues, passées près d’une médaille. D’autant que les Serbes étaient semble-t-il prenables ce samedi. Mais au final, cette quatrième place est un résultat de belle facture pour une équipe privée de sa capitaine Céline Dumerc et qui a beaucoup demandé à de jeunes joueuses (Ayayi, Epoupa et Johannes).

    Montée sur le podium des quatre derniers Euros, l’équipe de France s’annonce une nouvelle fois comme candidate au titre pour la prochaine édition en République tchèque (16-27 juin 2017).
    X. C., à Rio

    INFOS

    France (FRA)
    France (FRA)
    Dernier match : Sam. 20/08 FRANCE / SERBIE
    Prochain match : Sam. 19/11 FRANCE / PAYS-BAS
    SERBIE (SRB)
    SERBIE (SRB)
    Dernier match : Sam. 20/08 AUSTRALIE / SERBIE
    Prochain match : Dim. 21/08 SERBIE / ETATS-UNIS
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  • JO 2016 - boxe : Sarah Ourahmoune prend l’argent

    LE MONDE | 20.08.2016 à 19h15 • Mis à jour le 20.08.2016 à 19h23 | Par Anthony Hernandez (envoyé spécial à Rio)

    Sarah Ourahmoune est médaillée d’argent de la catégorie des - 51 kg.

    Pour une deuxième médaille d’or de la boxe française à Rio, il faudra encore patienter. Samedi au Pavillon 6 du Riocentro, Sarah Ourahmoune a été battue par la Britannique Nicola Adams, championne du monde en championne olympique en titre, dans la catégorie des - 51 kg. La boxeuse apporte tout de même à son sport la cinquième médaille française de ces JO, la deuxième d’une boxeuse française après l’or d’Estelle Mossely la veille (- 60 kg). La pratique féminine n’a été introduite aux Jeux olympiques qu’en 2012.

    À 34 ans, battue sur décision unanime des juges, l’aînée de l’équipe de France de boxe a tout de même réussi un retour fracassant pour réaliser son rêve olympique. Quatre ans plus tôt, la championne du monde 2008 avait échoué à se qualifier pour les Jeux de Londres. Dans la foulée, elle mettait entre parenthèses sa carrière de boxeuse pour donner naissance à sa fille. Ce n’est qu’en 2014, deux ans avant Rio, qu’elle faisait son retour sur les rings. « Sarah a relancé son projet après sa maternité. Elle a un tempérament d’acier. Il y a eu des moments durs. Elle travaillait beaucoup et les résultats ne suivaient pas. Lors des Mondiaux 2014, son premier grand championnat depuis son retour, elle était sortie au premier tour », se rappelle, Anthony Veniant, entraîneur de l’équipe féminine.

    Lire aussi :   JO 2016 : Estelle Mossely, la pionnière de la boxe française

    Pas de risque de « petite mort » du sportif après cette consécration olympique, la licenciée du Boxing Beats d’Aubervilliers ne manque pas d’activité en dehors de sa vie de boxeuse de haut niveau. Elle donne des cours aux mamans qui veulent boxer, grâce à une structure qui garde leurs enfants pendant les leçons au sein même du club. Diplômée de Science Po en communication, elle exerce également la profession d’éducatrice spécialisée pour des enfants atteints de handicaps mentaux. Enfin, elle se fait conférencière en entreprise, toujours en utilisant l’outil de la boxe.

    L’insouciance qui fait du bien

    Après sa victoire en quart de finale, contre la Kazakhe Shekerbekova, qui lui assurait une médaille, la Francilienne faisait part de son soulagement : « Je m’imaginais partir sans médaille et ça me faisait peur au vu de ce projet collectif et familial lourd. C’est un gros poids en moins cette médaille. Je me sens de mieux en mieux. Ma fille ne me manque pas tant que ça. Les jours passent vite. Je me sens bien. » Son coach expliquait comment il avait tenté de la libérer : « Elle avait quelques incertitudes. Il faut aller chercher un sourire, faire sortir la joie qu’elle a en elle ».

    Avec six médailles assurées -pour le moment une en or, deux en argent et deux en bronze- l’équipe de France de boxe réalise le meilleur total de son histoire. La mixité récente apporte une dynamique nouvelle. « On bosse beaucoup mais on rigole aussi. Il n’y a pas de clan. L’encadrement fait en sorte que l’on partage des moments. J’apprends de tous. Je suis fan par exemple de Sofiane (Oumiha, 21 ans et médaillé d’argent - 60 kg). En général, l’insouciance de mes coéquipiers me fait du bien », décrit Sarah Ourahmoune.

    Dimanche, le poids super-lourds (+ 91 kg) Tony Yoka tentera de clôturer en beauté cet exceptionnel bilan. Il combattra pour le titre olympique face à un autre Britannique, Joseph Joyce. Avec une unique ambition, décrocher l’or et rejoindre sa compagne Estelle Mossely sur le toit de l’Olympe.

    Anthony Hernandez (envoyé spécial à Rio)

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  • JO 2016 - kayak en ligne : le Français Maxime Beaumont médaillé d’argent du K1 200 m

    Le Monde.fr avec AFP | 20.08.2016 à 14h27 • Mis à jour le 20.08.2016 à 14h38      LIEN

     

    Maxime Beaumont a décroché samedi à Rio la médaille d’argent de sprint en kayak monoplace (K1) sur 200m.

    Maxime Beaumont a décroché samedi 20 août à Rio la médaille d’argent de sprint en kayak monoplace (K1) sur 200m, régate remportée par le Britannique Liam Heath. L’Espagnol Saul Craviotto, médaillé d’argent sur l’épreuve aux JO de Londres en 2012, et l’Allemand Ronald Rauhe ont pris la médaille de bronze ex aequo.

    La médaille d’argent de Beaumont efface le zéro pointé subi en 2012 à Londres. L’équipage du kayak quadriplace (K4), invité de dernière minute, rêve d’un coup d’éclat en finale à 10 h 12 (15 h 12 françaises).

    Premier podium depuis 2008

    Deuxième temps des demi-finales vendredi derrière Heath, champion d’Europe en titre de la distance, Beaumont avait avoué viser le « Graal » d’un titre olympique samedi. « Plus que jamais, ça m’encourage à viser l’or », avait déclaré le vice-champion du monde 2015 de la distance après sa demi-finale.

    Maxime Beaumont et Sébastien Jouve avaient échoué à la 7e place de la finale du 200 m en kayak biplace (K2), jeudi. La lagune Rodrigo de Freitas sourit enfin à l’équipe de France de canoë-kayak en ligne, qui décroche son premier podium olympique depuis 2008, au dernier jour des épreuves.

    Lire aussi :   La gazette des Jeux : J-2, explosion de joie, et troubles digestifs

    Record de Pékin battu

    Avec la médaille d’argent de Maxime Beaumont, l’équipe de France olympique est assurée de 42 médailles et donc de dépasser le cap des 41 podiums des JO de Pékin, record de l’après-guerre pour les Bleus.

    Sur ces 42 médailles, 38 sont d’ores et déjà au cou de leurs propriétaires, quatre autres restant encore à forger, avec l’argent ou l’or comme métal, en hand masculin et féminin et via Sarah Ourahmoune et Tony Yoka en finale en boxe.

    Le record de médailles pour l’équipe de France depuis le début des Jeux de l’ère moderne en 1896 à Athènes remonte aux JO de Paris 1900, quand les sportifs français avaient signé 91 podiums, pour 27 titres.

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  • Un jour à Rio : les Françaises en or et en argent, Bolt dans l’histoire, le handball en finale

    LE MONDE | 19.08.2016 à 18h14 • Mis à jour le 20.08.2016 à 08h10

    Avec quatre médailles supplémentaires assurées par le handball et la boxe, la délégation française est d’ores et déjà certaine d’égaler à Rio son bilan de Pékin en 2008, soit 41 breloques. Avant le dernier week-end, la France est toujours à la 7e place du classement des nations avec neuf titres olympiques.

    • Pentathlon moderne : l’argent pour Elodie Clouvel
    Elodie Clouvel, médaillée d’argent du pentathlon moderne, le 19 août à Rio.
    Elodie Clouvel, médaillée d’argent du pentathlon moderne, le 19 août à Rio. JEREMY LEE / REUTERS

    Vice-championne du monde, la Française se classe derrière l’Australienne Chloe Esposito. La Polonaise Oktawia Nowacka repart avec le bronze de cette discipline qui comprend des épreuves d’escrime, de natation, d’équitation, de course et de tir.

    Lire aussi :   JO 2016 - pentathlon moderne : l’argent pour Elodie Clouvel

    Cette médaille olympique est seulement la troisième de la France dans ce sport si exigeant dont la présence revient pourtant à un de nos compatriotes, le baron Pierre de Coubertin, qui l’avait instauré en 1912 aux Jeux de Stockholm. Deux médailles de bronze en équipe avaient déjà été acquises à Mexico (1968) puis à Los Angeles (1984).

    • Boxe : Estelle Mossely en or, Tony Yoka en finale des super-lourds
    Tony Yoka.
    Tony Yoka. YURI CORTEZ / AFP

    Estelle Mossely a apporté à la boxe féminine française le premier titre olympique de son histoire et succède ainsi à Brahim Asloum, le dernier Français à avoir remporté une médaille d’or en 2000 à Sydney. Mossely, qui combat dans la catégorie -60 kg, a battu à l’issue d’une finale très accrochée la Chinoise Yin Junhua. Elle décroche ainsi la quatrième médaille pour les boxeurs français aux JO-2016, après l’argent de Sofiane Oumiha (-60 kg) et le bronze de Souleymane Cissoko (-69 kg) et de Mathieu Bauderlique (-81 kg).

    Lire aussi :   JO 2016 - boxe : Estelle Mossely, première française championne olympique

    Tony Yoka s’est qualifié pour la finale des super-lourds (+ 91 kg). Le champion du monde en titre de la catégorie a battu le Croate Filip Hrgovic sur décision des juges : 2 rounds à 1.

    • Taekwondo : La Française Haby Niaré en argent
    Haby Niaré.
    Haby Niaré. Andrew Medichini / AP

    La Française Haby Niaré a perdu en finale des Jeux de Rio face à la Sud-Coréenne Oh Hye-Ri, dans la catégorie des moins de 67 kilos. Malgré une entame réussie (3-0) puis un décrochage (4-10), la championne du monde 2013 et actuelle n°1 mondiale s’est inclinée 13 à 12 au terme de trois rounds et de treize minutes de combat.

    • Handball : les « Experts » pour leur troisième finale olympique consécutive

    Les handballeurs tricolores se sont qualifiés pour la troisième fois de suite en finale des Jeux olympiques grâce à leur succès contre l’Allemagne, championne d’Europe, 29 à 28, au terme d’un match palpitant. Les doubles tenants du titre affronteront dimanche le Danemark, tombeur de la Pologne.

    Lire aussi :   JO 2016 - handball : Les Français se qualifient pour leur troisième finale consécutive

    • 50 km marche : le calvaire de Yohann Diniz

    Le Slovaque Matej Toth a remporté la médaille d’or du 50 km marche en 3 h 40 min 58 s, le premier titre de son jeune pays en athlétisme, alors que le Français Yohann Diniz, pris d’un malaise, a terminé huitième. Toth, 33 ans et champion du monde en 2015, s’est imposé devant l’Australien Jared Tallent et le Japonais Hirooki Arai.

    Dominateur jusqu’à mi-épreuve, avec 1 min 51 s d’avance sur un petit groupe de poursuivants, Diniz, en proie à des problèmes gastriques, s’est arrêté plusieurs fois, pour finalement terminer huitième, à 5 min 45 s du champion olympique.

    Lire aussi :   JO 2016 : le calvaire de Yohann Diniz sur le 50 km marche, le Slovaque Toth titré

    • Relais 4 × 100 m : Bolt peaufine sa légende
    Usain Bolt après la victoire de la Jamaïque dans le relais 4 × 100 m.
    Usain Bolt après la victoire de la Jamaïque dans le relais 4 × 100 m. JOHANNES EISELE / AFP

    S’il n’y était déjà, Usain Bolt est entré un peu plus dans la légende des Jeux olympiques en remportant à Rio sa neuvième médaille d’or, grâce à ses camarades du relais 4 × 100 mètres jamaïcain. C’est son troisième triplé consécutif sur 100 m, 200 m et 4 × 100 m, après ceux de Pékin et Londres.

    Le dernier adversaire de Bolt dans une olympiade n’a pas été, comme l’on s’y attendait, les Etats-Unis de Justin Gatlin, mais... le Japon, épatant médaillé d’argent. Les Américains ont franchi en troisième position la ligne d’arrivée, mais le relais a été disqualifié. Le Canada a récupéré la médaille de bronze.

    Lire aussi :   JO 2016 - athlétisme : après le déluge Bolt

    Chez les femmes, les Américaines ont sauvé l’honneur du sprint national en remportant le relais 4 × 100 m devant la Jamaïque, en 41 s 01. La Grande-Bretagne a pris la médaille de bronze. Les championnes olympiques avaient dû disputer une course supplémentaire vendredi : disqualifiées après le premier tour pour avoir laissé échapper le bâton, elles avaient été repêchées en réalisant, seules sur la piste, le meilleur temps.

    • Basket : la Team USA domine l’Espagne

    Et à la fin, ça passe. Comme depuis le début de son tournoi olympique, l’équipe américaine de basket n’a pas brillé, mais elle a fini par remporter sa demi-finale face à l’Espagne, 82 à 76. La Serbie s’est, de son côté, qualifiée aux dépens de l’Australie 87 à 61.

    Lire aussi :   JO 2016 – basket : la « Dream Team » en finale, les regrets pour l’Espagne

    • Saut d’obstacles : Pas de médaille pour les cavaliers français

    Les cavaliers français Roger-Yves Bost, Philippe Rozier et Kevin Staut, sacrés par équipes mercredi, n’ont pas réussi à glaner une nouvelle médaille. Roger-Yves Bost et Sydney Une Prince, auteurs d’un sans-faute sur la première manche ont commis une faute sur la deuxième, en plus d’une pénalité de temps. Il ne montera pas sur le podium du saut d’obstacles en individuel.

    Kevin Staut lors du concours de saut d’obstacles.
    Kevin Staut lors du concours de saut d’obstacles. John Locher / AP
    • Football dames : l’Allemagne en or pour la première fois

    Il ne lui manquait plus que l’or olympique pour compléter son palmarès dans les tournois majeurs du foot féminin. L’équipe d’Allemagne s’en est saisi en battant la Suède (2-1) en finale. Elle succède aux Etats-Unis, qui étaient triples tenants du titre olympique. La « Mannschaft » féminine comptait déjà deux Coupes du monde et huit Euros, outre trois médailles de bronze aux Jeux. Le Canada complète le podium féminin : il a conservé son bronze de 2012 en battant le Brésil de Marta (2-1), à Sao Paulo.

    • BMX : Manon Valentino chute en finale, la Colombienne Pajon conserve son titre

    Comme à Londres, il n’y aura pas de médaille pour le BMX français : sa dernière représentante, la Guadeloupéenne Manon Valentino, a chuté dans la deuxième ligne droite de la finale féminine, en faisant un soleil spectaculaire au sommet d’une bosse dont elle a mal géré la réception. Elle a fini huitième et dernière de la finale olympique remportée, comme il y a quatre ans, par la Colombienne Mariana Pajon.

    Lire aussi :   JO 2016 - BMX : Manon Valentino chute en finale, la Colombienne Pajon conserve son titre

    • Gymnastique rythmique : Ksényi Moustafaeva qualifiée pour la finale

    Kseniya Moustafaeva lors des épreuves de qualification, vendredi 19 août. / AFP
    Kseniya Moustafaeva lors des épreuves de qualification, vendredi 19 août. / AFP ANTONIN THUILLIER / AFP

    La Française Ksényia Moustafaeva s’est qualifiée pour la finale de gymnastique rythmique, à l’issue de qualifications dominées sans surprise par les Russes Margarita Mamun et Yana Kudryavtseva. La championne de France depuis 2013 a atteint la dixième place sur les 26 concurrentes en lice.

    Dans le reste des épreuves d’athlétisme :

    L’Ethiopienne Almaz Ayana, médaillée d’or du10 000 m, a raté le doublé. Elle a échoué à la troisième place du 5 000 m, rattrapée dans l’avant-dernier tour par les deux Kényanes Vivian Cheruiyot et Hellen Obiri. Le Tadjik Dilshod Nazarov a apporté la première médaille d’or de l’histoire de son pays au lancer du marteau. La Grecque Ekaterini Stefanidi s’est imposée quant à elle au saut à la perche, le jour où la « tsarine » de la discipline, Elena Isinbaeva, annonçait sa retraite.

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  • JO de Rio 2016-Boxe : Tony Yoka tient sa finale !

      20h24, le 19 août 2016, modifié à 20h27, le 19 août 2016     LIEN
    JO de Rio 2016-Boxe : Tony Yoka tient sa finale !Tony Yoka, leader de la délégation française de boxe à Rio.@ YURI CORTEZ / AFP
     

    Le poids lourd français a dominé le Croate Filip Hrgovic au terme d'un combat extrêmement serré. Il rejoint sa compagne Estelle Mossely en finale olympique.

    En attendant la finale de sa compagne Estelle Mossely, plus tard dans la soirée de vendredi, Tony Yoka devait assurer sa place pour la finale des supers-lourds (+91 kg). Face au percutant champion d'Europe croate Filip Hrgovic, le champion du monde français s'est fait des frayeurs, mais a assuré une victoire obtenue de justesse, à la décision partagée des juges.

    Gros rythme. Dès le premier round, le combat a tenu toutes ses promesses. Des échanges de coups très durs, très précis de la part des deux boxeurs. Mais c'est la vitesse de bras de Yoka qui a été récompensée par les juges, qui lui ont attribué la première reprise à l'unanimité. Le Croate est revenu sur le ring avec de grandes ambitions, encore plus percutant, mais le Français a bien géré ce passage à vide grâce à une bonne fin de reprise, ce qui lui a permis de remporter de justesse le deuxième round.

    Gestion parfaite. En avance à l'entame du dernier round, le Français a résisté aux assauts de Hrgovic lors de très difficiles dernières minutes. Au sol après avoir légèrement trébuché, Yoka s'est tout de même fait une frayeur à la cheville avant de se relever. Fatigué, il a encore tenu le choc dans les ultimes secondes, pour éviter un K.O. qui lui aurait été fatal. Le rêve de médaille d'or est toujours vivant.

    Félicité par Riner. A la fin de son combat, le Tricolore est tombé dans les bras d'un autre poids lourd de la délégation française, le judoka Teddy Riner, qui a avoué "ne rien avoir compris" mais avoir été "impressionné par le combat". "Le plus malin, le plus intelligent, le plus rapide a gagné", a ajouté le double champion olympique au micro de France Télévisions. 

    Par A.M.
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  • JO 2016 : le calvaire de Yohann Diniz

    sur le 50 km marche

    LE MONDE | 19.08.2016 à 16h02 • Mis à jour le 19.08.2016 à 16h09      LIEN

    Yohann Diniz. Yohann Diniz. DAMIR SAGOLJ / REUTERS

    Il filait vers la victoire. Dès les premiers kilomètres du 50 km marche, le marcheur d’Epernay devançait les principaux concurrents de plus de 1’30’’. Dans son style caractéristique, il filait vers une médaille olympique qui lui échappe depuis le début de sa carrière. C’est sous une chaleur de plomb que le peloton s’est attaqué à cette course d’une difficulté jamais démentie.

    Le recordman du monde de la distance semblait intouchable et n’était absolument pas marqué par la souffrance inhérente aux courses de si longue distance. Jusqu’à ce que des problèmes gastriques ne le contraignent à s’arrêter sur le bord de la route. Très marqué, le marcheur semblait alors avoir pris la décision d’arrêter son effort. Le deuxième de la course Evan Dunfee, est alors revenu à sa hauteur pour l’inciter à reprendre la course. Ce que le licencié au club de Reims a fait sans attendre. Mais Yohann Diniz, en dépit de toute raison, a poursuivi son effort.

    Le marcheur, à une quinzaine de kilomètres du terme, s’est effondré sur le bord de la route, avant de repartir de nouveau. Totalement distancé par les autres concurrents, il a décidé de continuer la course, en ayant abandonné tout espoir de médaille. Aucun officiel de la course n’a pour le moment jugé bon de stopper Yohann Diniz, malgré son état physique préoccupant.

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    JO 2016 - 200 m : Usain Bolt double la mise, Lemaitre décroche le bronze

    LE MONDE | 19.08.2016 à 03h45 • Mis à jour le 19.08.2016 à 08h45 | Par Yann Bouchez (envoyé spécial à Rio) et Anthony Hernandez (envoyé spécial à Rio)     LIEN

    Usain Bolt a remporté le 200 m jeudi lors des JO de Rio.

    Usain Bolt ne laisse que des miettes à ses adversaires. Jeudi 18 août, au stade olympique de Rio, le Jamaïcain n’a pas forcé pour remporter sur 200 m sa deuxième médaille d’or, la huitième de sa carrière olympique. Le Canadien Andre De Grasse est deuxième, une place de mieux que lors du 100 m dimanche dernier.

    Le Français Christophe Lemaitre a réalisé une superbe performance en décrochant la troisième place, dans le même centième qu’Adam Gemili (20 s 12). Il a devancé aux millièmes le Britannique et d’un centième le Néerlandais Churandy Martina (20 s 13). Quelques minutes après l’argent de Kévin Mayer au décathlon, le sprinteur de Culoz apporte une sixième médaille à l’athlétisme tricolore, le meilleur bilan depuis les Jeux de Londres en... 1948 (8 médailles dont deux en or). Altruiste, il a pensé à aller consoler le quatrième, battu par une marge infinitésimale : « Si ça avait été moi, je serais dévasté. Je pense à la douleur qu’il doit ressentir. Ça doit être dur. »

    Lemaitre, toujours aussi à l’aise lors des grands rendez-vous, est le premier sprinteur français médaillé olympique d’une épreuve individuelle depuis Abdoulaye Seye en 1960 à Rome (lui aussi médaillé de bronze du 200 m). « C’était une course vraiment dure. Je pensais passer vite devant Churandi Martina, mais il m’a bien résisté, jusqu’à la fin. J’ai cassé un peu trop tôt et ça a failli me coûter cher. C’est ce cassé qui m’a permis d’avoir le petit millième devant Adam Gemili, et le centième devant Martina », a-t-il déclaré au micro de France Télévisions.

    Dans cette finale où ne figuraient pas certains cadors, écartés en demies – à l’image de l’Américain Justin Gatlin et du Jamaïcain Yohan Blake –, Christophe Lemaitre monte sur le premier podium individuel olympique de sa carrière. Il était médaillé de bronze à Londres avec le relais 4 × 100 m. Le Français s’était qualifié la veille en réalisant le quatrième meilleur chrono des demies (20 s 01). Pour obtenir la médaille de bronze mondiale en 2011 à Daegu, le sprinteur tricolore avait couru en 19 s 80. « C’est la plus belle, surtout de là où je viens. Les deux dernières années ont été très dures. J’ai connu des blessures. Je renais, c’est une résurrection. Ça prouve que tout le travail que j’ai fait, malgré ce que l’on en dit, ça a fini par payer au bon moment. Je suis très satisfait », a livré Lemaitre.

     

    Christophe Lemaitre a pris la troisième place jeudi derrière Usain Bolt et Andre De Grasse.

    Clameur assourdissante

    Superstar de ces Jeux olympiques, Usain Bolt est le seul athlète à presque remplir le stade olympique de Rio. Lorsqu’une finale est programmée avec la « Foudre », les organisateurs peuvent se frotter les mains, eux qui ne peuvent que constater les gradins aux trois-quarts vide le reste du temps.

    Fervent pour ses athlètes – le perchiste Renaud Lavillenie s’en est assez plaint après sa finale perdue lundi –, le public carioca considère le Jamaïcain comme l’un des siens. A chacune de ses apparitions, la clameur est assourdissante. Et l’octuple champion olympique n’est pas avare de démonstrations cabotines envers ses adorateurs. Ses célébrations et son insolente facilité font le bonheur quasiment hystérique des spectateurs.

     

    Le dentiste Lucio Monteiro est le fan brésilien d’Usain Bolt le plus connu.

    Déjà victorieux du 100 m, dimanche 14 août, le Jamaïcain n’est désormais plus qu’à une étape de sa quête olympique de « triple-triplé », avant la finale du 4 × 100 m, samedi. Il partira évidemment à nouveau favori, alors que son pays écrase les épreuves de sprint depuis le début des compétitions. Sur 100 m et 200 m, hommes et femmes confondus, la Jamaïque a remporté tous les titres décernés à Rio, grâce à Bolt et Elaine Thompson. Le Jamaïcain risque toutefois de perdre à l’avenir une de ses médailles d’or, en raison du contrôle positif a posteriori d’un de ses coéquipiers, Nesta Carter, sur le relais de Pékin 2008.



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  • JO 2016 - décathlon : Kévin Mayer,

    soixante-huit ans après

    LE MONDE SPORT ET FORME | 19.08.2016 à 10h10 • Mis à jour le 19.08.2016 à 10h44 |

    Par Yann Bouchez (Rio de Janeiro, envoyé spécial) et Anthony Hernandez (Rio de Janeiro,

    envoyé spécial)    LIEN

     
    Kévin Mayer, médaillé d’argent, jeudi 18 août, à Rio.

    Torse nu, drapeau bleu-blanc-rouge à bout de bras, Kévin Mayer savoure son tour d’honneur dans le stade olympique de Rio, jeudi 18 août. Lorsqu’il aperçoit ses frères en larmes dans les gradins, le décathlonien, nouveau ­vice-champion olympique, ne peut s’empêcher de les imiter. Soixante-huit ans après, l’athlète au physique de jeune premier succède à Ignace Heinrich, médaillé d’argent du décathlon aux Jeux de Londres en 1948.

    Quelques minutes plus tôt, une fois la ligne d’arrivée du 1 500 m franchie, dernier de ses dix travaux, l’athlète français recevait les félicitations du maître de la discipline, Ashton Eaton. Au terme d’un décathlon de folie, l’Américain a égalé le record olympique (8 893 points), propriété du Tchèque Roman Sebrle depuis les JO d’Athènes en 2004. Une accolade et un échange qui pouvaient faire penser à une passation de témoin, même si les deux hommes n’ont que quatre ans d’écart (28 ans contre 24 ans). « Il m’a dit que c’était énorme ce que j’avais fait. Je lui ai dit que c’était aussi énorme ce qu’il avait fait, puisqu’il était devant moi. Que c’était mon exemple et qu’il m’inspirait énormément et que je n’hésiterai pas à le battre la prochaine fois », a confié le cadet.

    « On voit la mort jusqu’au bout »

    Inspiré par cette enceinte où les ­exploits se multiplient, Kévin Mayer a terminé sur les talons du désormais double champion olympique. Avec 8 834 points, sixième meilleur total de tous les temps, il s’est offert en prime le record de France, qui datait des championnats d’Europe de 1990. A l’époque, Christian Plaziat réalisait 8 574 points. Son successeur l’a amélioré de 260 points, un gouffre. « C’était pratiquement un décathlon parfait pour moi, de A à Z. Durant quatre ans, je me suis préparé pour ça. J’avais du mal à dormir tellement je m’imaginais ces dix épreuves, où j’en foirais toujours une. »

    Dès mercredi, le Drômois partait sur les chapeaux de roue en battant son chrono sur 100 m (10’’81). Au final, il améliorait trois autres de ses records : au lancer du poids, au 400 m et au saut à la perche, conseillé par Renaud ­Lavillenie, champion déchu en début de semaine. « Durant ces deux jours, je me suis mis en mode Kéké transcendance, Kéké la braise. Il y a eu des épreuves où c’est passé facile, d’autres où j’ai vraiment dû me donner à fond pour y arriver », a-t-il raconté, plein de spontanéité.

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    Douleurs à la cheville, douleurs au genou, l’ex-champion du monde junior a dû serrer les dents. Le premier jour, gêné par son tendon rotulien et alors qu’il n’était pas prêt à s’élancer, il sacrifiait sa deuxième tentative à 2,04 m au saut en hauteur. Une fois cette barre franchie au troisième essai, il décidait de se ménager en abrégeant son concours : « J’ai clairement donné mon corps à la science pendant deux jours. J’ai du mal à marcher. C’est ça la beauté du décathlon, on voit la mort jusqu’au bout. »

    Quinzième à Londres il y a quatre ans pour ses premiers Jeux, quatrième des Mondiaux de Moscou en 2013 et deuxième de l’Euro de Zurich en 2014, la progression du décathlonien a été ­linéaire. Absent pour cause de blessure des Mondiaux de Pékin en 2015, il prend clairement date pour ceux de Londres l’an prochain : « Oui, bien sûr, j’ai des perspectives. J’ai 24 ans, je suis vice-champion olympique, j’ai la sixième meilleure performance mondiale de tous les temps. Maintenant, je vais faire mon contrôle antidopage et puis je vais me remettre au travail. »

    Avant de satisfaire aux obligations d’éprouvettes, un journaliste l’interrogeait sur la possibilité qu’il batte un jour le record du monde (9 045 points), détenu par le vainqueur du soir. Au même moment, Ashton Eaton passait derrière son dauphin. « They ask me if I can beat the world record », traduisait, amusé, le jeune coq. « Say yes ! », rétorquait du tac au tac le principal intéressé. Record du monde ou pas, cette rivalité naissante semble en tout cas partie pour durer.

    Anthony Hernandez (Rio de Janeiro, envoyé spécial)
    Journaliste au Monde

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