• Émile Daraï, gynécologue accusé de viols, annule sa venue à un congrès sur la santé des femmes

    L'invitation du Pr Émile Daraï, sous le coup d'une enquête pour violences obstétricales, au congrès "Paris Santé Femmes", avait provoqué un scandale.
    10/05/2022 10:59 CEST | Actualisé il y a 5 heures

    Partie moderne de l'hôpital Tenon à Paris pendant la crise sanitaire du coronavirus en avril 2020.
     
    BSIP via Getty Images
    Partie moderne de l'hôpital Tenon à Paris pendant la crise sanitaire du coronavirus en avril 2020.

    GYNÉCOLOGIE - Visé par plusieurs plaintes pour viol et sous le coup d’une enquête pour violences obstétricales, le Pr Emile Daraï était néanmoins à l’affiche mercredi 11 mai d’un congrès de gynécologues, Paris Santé Femmes 2022.

    Devant la mobilisation de collectifs féministes appelant à manifester contre son intervention, le Collège national des gynécologues (CNGOF), organisateur de l’évènement, a annoncé mardi 10 mai dans un communiqué que le Pr Daraï avait “décidé d’annuler sa participation à Pari(s) Santé Femme (PSF)”.

    Le Collectif Stop aux violences obstétricales (StopVOG), à l’origine des révélations en septembre des plaintes pour viols visant le praticien, dénonçait un “colloque de la honte” et appellait à un rassemblement mercredi à 8h30 devant le parc des expositions de la porte de Versailles.lien

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    Démis de ses fonctions de chef de service à l’hôpital Tenon en décembre, après une enquête interne des Hôpitaux de Paris (AP-HP), le Pr Daraï continue toutefois d’exercer dans cet établissement.

    Une information judiciaire à son encontre, pour “violences par personne chargée d’une mission de service public”, a été ouverte en janvier et confiée à un juge d’instruction.

    “Conscient de l’émoi suscité” par son intervention, le CNGOF soulignait la veille que le spécialiste “n’a pas, à ce jour, été condamné par la justice” et qu’il continue par ailleurs ”à être invité dans les congrès internationaux”.

     

    “Il est scandaleux qu’il soit mis en avant”, rétorque StopVOG, qui considère que “tout en respectant la présomption d’innocence, il est urgent de garantir la sécurité des patientes”.

    L’annulation de sa venue serait donc une décision du Pr Daraï et non du Collège national des gynécologues (CNGOF), dans le but de “préserver le plus grand congrès annuel français consacré à la santé des femmes”.

     

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