• Justice : accusé d’exploitation et viol de mineures, le PDG d'Assu 2000 démissionne

    Justice : accusé d’exploitation et viol de mineures, le PDG d'Assu 2000 démissionne

    Justice : accusé d’exploitation et viol de mineures, le PDG d'Assu 2000 démissionne©Photo d'illustration Panoramic

    Orange avec 6Medias, publié le mardi 24 mai 2022 à 09h33

    Placé en détention provisoire samedi 21 mai, le PDG d'Assu 2000, Jacques Bouthier, a démissionné de son poste, annonce le groupe, mardi. Il a été mis en examen et est accusé, notamment, de traite d’êtres humains mineurs ainsi que de viols sur mineurs.

    Jacques Bouthier a démissionné de son poste de PDG de la société d'assurances Assu 2000, annonce le groupe, mardi 24 mai, relayé par plusieurs médias dont Le Figaro et Le Parisien. Il avait été placé en détention provisoire et mis en examen samedi 21 mai, pour des accusations, entre autres, de traite des êtres humains à l'égard de mineur, viols sur mineur et participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un enlèvement ou une séquestration en bande organisée.


    RTL explique que la Brigade de Protection des Mineurs (BPM) de la PJ parisienne a reçu le témoignage d’une femme de 22 ans. Elle leur a confié que depuis cinq ans, l’homme la retenait captive dans un des logements dont il dispose. Elle aurait été violée à plusieurs reprises par cet individu.

    La station de radio affirme que la jeune femme ne serait pas la seule victime. Il y aurait également au moins sept jeunes femmes, mineures ou jeunes majeures, qui se sont retrouvées au fil du temps dans cet appartement. À chaque fois, il s’agirait de personnes fugueuses, en conflit avec leur famille ou la société.

    Une vidéo confiée aux enquêteurs

    Lorsqu’elle s’est présentée devant les forces de l’ordre, la victime a également expliqué que le PDG en question la trouvait désormais "trop âgée pour lui". Par conséquent, il l’avait forcée à trouver une "remplaçante". L’appartement a alors été occupé par une jeune femme de 14 ans.

    La plaignante est par la suite parvenue à capturer en vidéo un moment où l’homme et sa nouvelle victime étaient ensemble au lit, rapporte RTL. Une vidéo qu’il aurait ensuite tenté d’intercepter, selon la justice, qui le soupçonne d’avoir fait appel à sa propre compagne, deux employés de son entreprise, une proche de la femme qui avait filmé et même d’un ancien gendarme membre du GIGN.

    Finalement, la vidéo est entre les mains de la justice. Les supposés complices ont été eux aussi placés en détention provisoire et mis en examen pour "non-dénonciation d’agression sexuelle sur mineur, et participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un enlèvement ou une séquestration en bande organisée", indique la radio.

     

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