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La confiance des consommateurs s'effondre...
Royaume-Uni
08 juillet 2016 09:55; Act: 08.07.2016 10:01 Print
La confiance des consommateurs s'effondre
Le Brexit soulève une vague d'inquiétude pour la situation économique générale au cours des douze prochains mois. LIEN
Voir le diaporama en grand »L'enquête pour mesurer le moral des Britanniques post-Brexit a montré que la confiance des consommateurs britanniques a chuté à un rythme qui n'avait plus été vu depuis 21 ans (décembre 1994) après le vote sur la sortie de l'Union européenne (UE). (Vendredi 8 juillet 2016) La City de Londres explorent des pistes après le Brexit. Elle discute avec l'Association suisse des banquiers (ASB) en vue d'une alliance qui comprendrait certaines places financières asiatiques. (Jeudi 7 juillet 2016) Les députés conservateurs ont retenu jeudi la ministre de l'Intérieur Theresa May (au centre) et la secrétaire d'Etat à l'Énergie Andrea Leadsom (à gauche) pour succéder au Premier ministre britannique David Cameron. Le ministre de la Justice Michael Gove (à droite) a été éliminé. (Jeudi 7 juillet 2016) La décision des Britanniques de quitter l'Union européenne a vivement secoué les marchés européens, et les banques en particulier. La Banca Monte dei Paschi di Siena, troisième banque italienne et plus vieil établissement financier au monde (notre photo Reuters), a plongé de 75%. (jeudi 7 juillet 2016) Klaus Regling, directeur du Mécanisme européen de stabilité, ici en juin 2016 à Athènes, a affirmé que le Brexit pourrait ne pas avoir lieu en raison du «coût du divorce». (Mercredi 6 juillet 2016) Immobilier, commerces, emplois, livre sterling: les craintes sur l'impact économique du Brexit commencent à se matérialiser. Ces inquiétudes surviennent près de deux semaines après la décision historique des Britanniques de quitter l'Union européenne (UE). (Mercredi 6 juillet 2016) La livre sterling a connu son plus bas depuis 31 ans face au dollar, près de deux semaines après le vote pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. (Mercredi 6 juillet 2016 - Image d'illustration) La succession du Premier ministre David Cameron a commencé par un premier vote des députés conservateurs. Theresa May, ministre de l'Intérieur, est arrivée en tête. (Mardi 5 juillet 2016) Le marché immobilier commercial britannique commençait à réagir à l'annonce du retrait du pays de l'Union européenne. (Mardi 5 juillet 2016) Les députés conservateurs ont entamé le processus pour désigner le successeur de David Cameron. Sur cinq candidats, ils choisiront deux finalistes et c'est ensuite les militants qui décideront, durant l'été. L'actuelle ministre de l'Intérieur, Theresa May, est la favorite des sondages pour être la nouvelle Premier ministre britannique. (5 juillet 2016 ) Estimant avoir rempli sa mission, Nigel Farage, europhobe convaincu, a annoncé lundi qu'il quittait la tête de son parti, Ukip, qu'il incarnait à lui tout seul. (4 juillet 2016) Le ministre des Finances britanniques George Osborne propose, ce 4 juillet 2016, d'assécher l'imposition des entreprises pour rentre le Royaume Uni attractif. Une façon de pallier une des conséquences du Brexit: la possible désertion d'entreprises sur sol britannique, plongées dans une incertitude économique, monétaire et financière inédite. (lundi 4 juillet 2016) L'actuelle ministre de l'Intérieur, Theresa May part favorite, soutenue par les députés conservateurs et en tête des sondages d'opinion. Mais ses adversaires estiment qu'elle ne peut succéder à David Cameron car elle était opposée au Brexit. (Image - 30 juin 2016) Andrea Leadsom, actuelle secrétaire d'Etat à l'Energie est égalemement candidate à la succession de David Cameron, et pro-Brexit. Son point faible: son manque de notoriété. (Image 3 juillet 2016) Et Michael Gove, ministre de la Justice, également pro-Brexit a malheureusement acquis une réputation de «traître», après avoir damé le pion à son allié Boris Johnson. (Image - 1er juillet 2016) Pour la directrice du FMI, l'Union européenne peut enfin empoigner enfin à des dossiers que les politiciens pensaient condamnés à un veto britannique. (Dimanche 3 juillet 2016) Le commissaire européen aux affaires économiques, a estimé de son côté que l'Union européenne (UE) devait lancer des «initiatives fortes» pour «réinventer l'Europe». (Dimanche 3 juillet 2016) Les conséquences du Brexit britannique doivent servir d'avertissement à la Suisse en cas de perte des accords bilatéraux, a estimé l'ex-président des libéraux-radicaux Philipp Müller. (Dimanche 3 juillet 2016) Pour la Suisse, le Brexit ne change pas fondamentalement l'équation, estime le secrétaire d'Etat Jacques de Watteville. «Il faut une solution, c'est dans l'intérêt des deux parties.» Le message des interlocuteurs européens est de continuer les travaux prévus, pour l'instant. (Dimanche 3 juillet 2016) Des milliers de Britanniques défilaient samedi à Londres pour manifester leur opposition à la sortie du Royaume-Uni de l'UE, pendant que les candidats à la succession du Premier ministre David Cameron se rangent en ordre de bataille. (Samedi 2 juillet 2016) Le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE), le Canadien Mark Carney se retrouve exceptionnellement sur le devant de la scène depuis le vote des Britanniques pour un Brexit. Et il apparaît comme le seul à maintenir le cap alors que la classe politique se déchire. (Samedi 2 juillet 2016) Le Brexit et la dépréciation de la livre ont fait bondir sur le web les recherches de vols entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE). Les Européens espèrent des séjours au rabais outre-Manche, tandis que les Britanniques s'inquiètent de vacances plus coûteuses à l'étranger. (Samedi 2 juillet 2016) L'ex-maire de Londres Boris Johnson a annoncé renoncer à se présenter à la succession de David Cameron. La ministre de l'Intérieur Theresa May, le ministre de la Justice Michael Gove et le ministre du Travail Stephen Crabb se sont officiellement lancés dans la course. (Jeudi 30 juin 2016) Nigel Farage estime désormais qu'il faut déclencher sans tarder la procédure de sortie du Royaume-Uni, en vertu de l'article 50 du traité européen. (Jeudi 30 juin 2016) La confiance des ménages britanniques a fortement chuté dans les jours qui ont suivi le vote du 23 juin sur une sortie de l'UE. L'indice YouGov/CEBR publié jeudi donne la mesure du choc que le Brexit a suscité auprès des consommateurs. (Jeudi 30 juin 2016) La ministre de l'Intérieur Theresa May a annoncé sa candidature au poste de leader du Parti conservateur, pour succéder à David Cameron, dans une lettre au journal The Times, le 29 juin 2016. (Jeudi 30 juin 2016). A la Chambre des Communes, à Londres, le Premier ministre britannique démissionnaire David Cameron a appelé le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn à quitter lui aussi ses fonctions (Mercredi 29 juin 2016) Le leader de l'opposition britannique, Jeremy Corbyn, répond à David Cameron. il refuse de démissionner, faisant valoir qu'il a été élu par 60% des membres et partisans du Labour et qu'il ne les «trahira pas». (Mercredi 29 juin 2016) Le choc du Brexit a secoué les marchés financiers et les valeurs du luxe n'ont pas échappé à la pression. Même si la visibilité reste pour l'instant limitée, la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) est globalement une mauvaise nouvelle pour le secteur horloger, déjà à la traîne au premier semestre. (Mercredi 29 juin 2016) Le vote britannique en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) pourrait peser sur l'économie américaine, a déclaré Jerome Powell, gouverneur de la Réserve fédérale (Fed). (Mercredi 29 juin 2016) Le Premier ministre démissionnaire David Cameron assistait mardi 28 juin à son dernier Conseil européen à ce poste. Les 27 ont dit comprendre que Londres veuille temporiser sa séparation de l'Union européenne, mais appelé à ne pas attendre indéfiniment. (Image - 28 juin 2016) Le chef des travaillistes britanniques, , est sur la sellette après le Brexit. Il a perdu un vote de confiance de son parti. (Mardi 28 juin 2016) Un tiers des Britanniques envisagent déjà de réduire leurs dépenses et deux tiers pensent que le Brexit aura un impact négatif sur leur porte-monnaie. (28 juin 2016) Le ministre britannique des Affaires européennes a exclu la tenue d'un deuxième référendum sur le Brexit, déclarant dans une interview parue mardi dans le quotidien conservateur polonais Rzeczpospolita, qu'«en démocratie, il fallait respecter les résultats des consultations». (Mardi 28 juin 2016) Le ministre britannique des Finances a évoqué de nouvelles coupes budgétaires et une hausse d'impôts, après le Brexit. (Mardi 28 juin 2016) Les bourses européennes ont rebondi mardi matin, après le choc du Brexit. (Mardi 28 juin 2016) 'euro et la livre sterling se reprenaient un peu mardi, au lendemain d'un nouveau plongeon. Mais ce répit ne pourrait être que de courte durée, selon les analystes, tant les incertitudes provoquées par le Brexit demeurent. (Mardi 28 juin 2016) «Je suis toujours en vie, ha!», a déclaré la reine Elizabeth II lundi lors de sa première apparition publique depuis la décision des Britanniques de sortir de l'Union européenne. La remarque est venue après une semaine extrêmement agitée au Royaume-Uni, lors d'une visite de deux jours en Irlande du nord. (Lundi 27 juin 2016) Le sommet européen qui s'ouvre mardi à Bruxelles est le premier depuis le vote britannique. Les pays fondateurs veulent proposer du nouveau aux 27 restants, pour éviter d'autres volontés de sortie et s'interdisent de renégocier avec le Royaume-uni, lequel envoie des messages contradictoires. (Image prétexte) La note de la dette du pays passe de AAA, la meilleure possible, à AA. (Lundi 27 juin 2016) a affirmé qu'il était important que le Royaume-Uni garde des liens étroits avec l'Europe. (Lundi 27 juin 2016) Le ministre britannique des Finances a prévenu que le Royaume-Uni n'activera l'article 50 pour quitter l'UE «qu'au moment opportun». Londres doit agir au plus vite pour sortir de l'Union européenne et réduire l'incertitude qui plane sur les marchés, a exigé le commissaire européen à l'Economie numérique, . Volker Kauder (à gauche), le chef de file de la CDU, le parti de la chancelière Angela Merkel (à droite), a déclaré que la Grande-Bretagne ne devrait faire l'objet d'aucun traitement de faveur dans les négociations portant sur sa sortie de l'UE. «Aucun cadeau ne sera fait», a-t-il exigé. La compagnie aérienne britannique a estimé lundi que la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne (UE) devrait affecter son chiffre d'affaires à hauteur d'au moins 5% sur le second semestre de son exercice décalé. Les passagers au départ et à l'arrivée du Royaume-Uni pourraient notamment avoir à payer de nouvelles taxes. (Lundi 27 juin 2016) Autre pomme de discorde avec , qui a voté pour le maintien dans l'UE à plus de 95%. Madrid n'a jamais abandonné l'espoir de reprendre le contrôle de ce territoire à l'extrême-sud de sa péninsule et les habitants de ce territoire britannique craignent de voir l'apparition de frontières, de contrôles et de taxes. (Vendredi 24 juin) Une des premières conséquences est de relancer les velléités d'indépendance de l'Ecosse et de sa Première ministre . L'Ecosse a choisi le maintien dans l'UE à 62%. (Vendredi 24 juin) Une page se tourne: le Premier ministre annonce sa démission du 10 Downing Street au lendemain du vote qui a vu la Grande-Bretagne choisir le Brexit. (Vendredi 24 juin) Il a gagné son pari: , l'ancien maire de Londres, a vu le Brexit triompher dans les urnes à hauteur de 51,9%. (Vendredi 24 juin)La confiance des consommateurs britanniques a chuté à un rythme qui n'avait plus été vu depuis 21 ans (décembre 1994) après le vote sur la sortie de l'Union européenne (UE), indique une étude publiée. La victoire du «Leave» lors du référendum a entraîné un repli de l'indice de confiance de 8 points à -9.
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Cette enquête a été effectuée spécialement du 30 juin au 5 juillet pour mesurer le moral des Britanniques post-Brexit, indique vendredi l'institut GfK.
Logiquement, les Britanniques ayant voté pour rester dans l'UE étaient les plus déprimés (-13 points) tandis que les électeurs ayant voté pour en sortir étaient moins pessimistes (-5 points).
Crainte d'une hausse des prix
«En ces temps d'incertitude, nous avons vu un repli significatif de la confiance, chacune des composantes clés de l'indice ayant chuté, la plus forte baisse concernant la situation économique générale au cours des douze prochains mois», souligne Joe Staton, responsable des dynamiques de marché chez GfK.
60% des personnes interrogées s'attendent en effet à ce que l'économie britannique se détériore au cours des douze prochains mois, contre 46% en juin. Et la proportion de gens pensant que les prix vont augmenter rapidement a bondi de 20 points de pourcentage (de 13 à 33%).
«Notre analyse suggère que l'une des conséquences immédiates du référendum est que des secteurs comme les voyages, la mode, la décoration, le bricolage et la distribution sont particulièrement vulnérables à une réduction des dépenses des consommateurs», détaille GfK.
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Tags : Europe, Brexit, royaume Uni, confiance, consommateurs, s'effondre, inquiétude, situation économique, indice des prix, marché financier, bourse
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