• Italie: quatre personnes arrêtées, soupçonnées de préparer des attentats

    Milan (AFP) 28.04.2016 - 17:27 Lien
    Le procureur de Milan, Maurizio Romanelli (gauche) en conférence de presse à Milan, le 28 avril 2016 -AFP

     

    Un couple et deux jeunes hommes soupçonnés d'avoir envisagé des attentats terroristes sur le sol italien et de partir combattre en Syrie en emmenant leurs deux jeunes enfants, ont été arrêtés jeudi matin, a annoncé le parquet de Milan (nord).

    Les suspects projetaient en particulier un attentat vraisemblablement à Rome, qu'ils qualifient de "lieu de référence pour tous les chrétiens", a expliqué lors d'une conférence de presse le procureur de Milan, Maurizio Romanelli.

    Dans des enregistrements de conversations entre les différents protagonistes, les enquêteurs ont identifié des menaces contre l'ambassade d'Israël à Rome et le Vatican.

    Le couple, résidant à Lecco, sur le lac de Côme (nord), comptait rejoindre la Syrie avec ses enfants de 2 et 4 ans, pour y combattre aux côtés de l'organisation Etat islamique (EI).

    Un ressortissant marocain de 23 ans, frère d'un homme expulsé d'Italie en janvier 2015 sur des soupçons de terrorisme, se serait joint à eux. Un autre Marocain a également été arrêté.

    Tous sont soupçonnés de "participation à une entreprise ayant pour finalité le terrorisme international".

    Le couple et ces deux jeunes hommes étaient en contact avec un autre couple, rencontré à Lecco et déjà parti vers la zone de conflit à la frontière irako-syrienne en février 2015, contre qui un mandat d'arrêt a également été émis.

    - "Toucher l'Etat italien" -

    Selon les premiers éléments, ce couple déjà parti en Syrie est composé d'une Italienne convertie à l'islam depuis huit ans, Alice Brignoli, et d'un ressortissant marocain, Mohamed Koraichi, arrivé en Italie pour y travailler comme soudeur.

    C'est Koraichi qui, depuis la Syrie, a parlé "d'agir d'une façon, n'importe laquelle, dans un lieu, n'importe lequel", dans le but de "toucher l'Etat italien".

    Fils d'une famille musulmane qui ne fréquentait pas les mosquées, Mohamed Koraichi s'était fiancé avec Alice, renommée Aïcha, et tous deux avaient commencé à se radicaliser.

    A la naissance de leur second enfant, ils s'étaient éloignés encore plus de ceux qu'ils considéraient comme "infidèles". Et en mai, la mère de la jeune femme a signalé aux autorités italiennes la disparition de sa fille, de son gendre et de leurs trois enfants.

    Avant de partir, Aïcha avait laissé un billet dans sa maison, demandant à ne pas être recherchée.

    Sur des images récupérées via la messagerie instantanée Whatsapp sur le profil de Koraichi, les enquêteurs ont reconnu les enfants du couple, vêtus comme des combattants jihadistes et appelant au martyre, le doigt pointé vers le ciel.

     
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  • Du matériel de propagande pour l'EI retrouvé chez des chauffeurs du Parlement européen (presse)

     

    Bruxelles (AFP) 16.04.2016 - 21:26 Lien

     

    L'hebdomadaire allemand Der Spiegel affirme que de la propagande de l'Organisation Etat islamique a été retrouvée dans les affaires personnelles de deux chauffeurs travaillant pour le Parlement européen - DPA/AFP/Archives

     

     

    Des CD faisant la "propagande" de l'organisation Etat islamique ont été découverts dans les effets personnels de deux chauffeurs travaillant pour le Parlement européen, à Bruxelles et à Strasbourg, ce qui leur a valu de perdre leur emploi, affirme samedi l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

    L'hebdomadaire, qui cite des sources proches du dossier, établit un lien avec la récente décision du Parlement européen de ne plus faire appel à des prestataires de service pour conduire les élus et de se doter de sa propre flotte de chauffeurs.

    Une résolution en ce sens a été votée cette semaine par les eurodéputés réunis en séance plénière à Strasbourg. Le sujet est controversé parmi les élus car cette flotte "maison" implique le relèvement de 50% de l'enveloppe transports, à environ 10 millions d'euros annuels.

    Mais le Parlement européen, qui explique ce changement par des raisons de sécurité, soupçonne, selon Der Spiegel, que les cas de ces deux chauffeurs ne sont pas isolés, d'autres employés de sociétés prestataires étant susceptibles d'être liés à l'organisation jihadiste.

    "Le Parlement européen ne fait pas de commentaires sur les questions de sécurité", a réagi une porte-parole jointe par l'AFP à Bruxelles.

    Elle a précisé que la création à terme de 110 postes de chauffeurs s'inscrivait pour l'instant dans le cadre des "lignes directrices" du budget 2017, le vote final du budget ne devant intervenir qu'à l'automne prochain.

    Il y a deux raisons à ce changement, a ajouté la porte-parole : "on veut que les chauffeurs bénéficient d'une meilleure sécurité sociale, et on veut aussi savoir exactement qui travaille pour nous, qui est susceptible d'entrer dans les bâtiments" , à Bruxelles et Strasbourg.

    Selon un responsable de la société Biribin Limousines, qui s?occupe des chauffeurs du Parlement à Strasbourg et en partie à Bruxelles, "aucun chauffeur n?a été licencié. Il n'y a jamais rien eu de trouvé dans nos voitures". Les informations du Spiegel sont un "tissu de mensonges", affirme-t-il. Cette compagnie, dont le siège est à Paris, a 85 voitures à Strasbourg et 35 à Bruxelles.

    "La phase d'internalisation très récente du Parlement n?a rien à voir" avec un problème de sécurité qui impliquerait un de leurs chauffeurs, a précisé un autre responsable de la société.

    Le 6 avril, le Parlement européen avait reconnu que l'un des kamikazes des attentats de Bruxelles -en l'occurrence Najim Laachraoui- avait effectué en 2009 et 2010 des jobs d'été dans ses murs, employé par une entreprise de nettoyage sous contrat avec l'institution.

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    Mali : fin de cavale pour Fawaz Ould Almeida, chef du groupe terroriste Al-Mourabitoune

    Devant le restaurant La Terrasse, à Bamako, où une attaque terroriste a fait 5 mort le  6 mars 2015.

    Une synergie d’action entre les éléments de la Direction générale de la sécurité d’Etat (DGSE) et le Commissariat du 15e arrondissement de Bamako a permis de mettre la main, jeudi 21 avril, sur le terroriste Fawaz Ould Almeida, alias « Ibrahim 10 ». Le chef présumé des opérations d’Al-Mourabitoune, groupe djihadiste qui sème la terreur dans le Sahel, était recherché depuis de longs mois, assure un membre de la DGSE.

    Auteur présumé des attentats de La Terrasse à Bamako (le 6 mars 2015, cinq morts) et du Byblos de Sévaré (le 7 août 2015, une dizaine de morts), le Mauritanien s’apprêtait à commettre d’autres attaques à Bamako.

    D’autres attentats en préparation

    Son arrestation a eu lieu dans l’après-midi de jeudi à Bamako au Golf, un quartier de la commune V. « Il a été arrêté dans une villa. Un important lot d’explosifs et d’armes de guerre y a été découvert. Selon les premières informations que nous avons récoltées, il s’apprêtait sans doute à commettre des attentats dans la capitale », précise le directeur régional de la police de Bamako, Siaka Bouran Sidibe.

    Lire aussi : Mali : un groupe djihadiste revendique l'attaque de Bamako

    L’opération n’aurait duré que quelques minutes. Le promoteur de l’épicerie du Golf, Moulaye Traoré, indique avoir été alerté par les sirènes de l’arrivée d’une vague de véhicules sécuritaires sur les lieux seulement après l’opération. « Les échos de l’arrestation me sont parvenus quelques minutes après », indique-t-il comme pour signifier que tout s’est déroulé dans la plus grande discrétion.

    Selon Bandiougou Cissé, un riverain du principal tronçon de ce quartier, tout s’est passé sans tambour ni trompette. « Je me souviens tout de même des allers-retours beaucoup trop répétés, ces derniers jours, de véhicules banalisés. Mais j’étais loin d’imaginer que c’était la sécurité d’Etat », confie-t-il au Monde Afrique.

    A propos du mode opératoire, la DGSE est beaucoup moins prolixe. « Nous avons travaillé sur les renseignements, voilà tout ce que je peux vous dire », confie l’un de ses éléments au Monde Afrique.

    « Une piste sûre et déterminante »

    Les autorités sécuritaires de Bamako voient dans cette prise une piste sûre : « C’est une arrestation déterminante dans la mesure où elle pourrait permettre de savoir quels étaient les projets, qui sont derrière, où ils sont », se félicite Siaka Bouran Sidibé.

    Le patron de la police régionale indique que l’homme pourrait avoir été le planificateur de l’attentat contre l’hôtel Radisson Blu, en novembre 2015, qui avait fait une vingtaine de morts et de l’attaque avortée de l’hôtel Nord-Sud de Bamako, en mars dernier.

    Lire aussi : Bamako frappée à son tour par la terreur djihadiste

    Siaka Bouran Sidibé ne manque pas d’insister sur la détermination de Bamako dans la traque sans répit de tous les terroristes et d’assurer que les investigations vont se poursuivre jusqu’au démantèlement de l’ensemble des réseaux.

    En un mois, les services sécuritaires de Bamako ont déjà arrêté deux personnes directement impliquées dans les attentats de Ouagadougou, de Grand-Bassam et de Bamako. Les attaques de Radisson Blu et de l’hôtel Nord-Sud ont eu un effet calamiteux sur l’économie locale des quartiers du centre-ville de Bamako.

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  • Le Conseil Otan-Russie sort

    de son sommeil

     

    media Aperçu d'un Conseil Otan-Russie, le 4 juillet 2011 à Sotchi, en Russie. AFP PHOTO / MIKHAIL MORDASOV

     

    Ce mercredi se tient à Bruxelles la première réunion du Conseil Otan-Russie depuis deux ans. Le COR est une instance du dialogue, née après l'effondrement de l'Union soviétique, dans laquelle la Russie n'est plus considérée comme un ennemi, mais comme un partenaire de l'Otan. En 2014, le Conseil a connu sa plus grave crise depuis le Kosovo (1999) lorsqu'à la demande de l'Alliance atlantique, la coopération a été rompue, après l'annexion de la Crimée par les Russes, et le soutien de Moscou aux séparatistes armés de l'est de l'Ukraine. Aujourd'hui, le fil du dialogue est renoué, même si la situation en Ukraine est encore loin d'être réglée.

     

    Conscients du risque terroriste, après les attaques de Paris et Bruxelles, et l'explosion en vol d'un avion civil russe au-dessus du Sinaï fin 2015, les partenaires de l'Otan et la Russie essayent d'afficher un front commun pour lutter contre le jihadisme et ses filières.

    Ukraine, discussions au point mort

    L'Ukraine, il en sera encore question lors de ce Conseil, réunissant les ambassadeurs des 28 pays de l'Otan et la Russie. Pour Philippe Migault, directeur de recherche à l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), la situation en Ukraine est bloquée, donc Russes et Américains pourraient profiter de ce Conseil pour faire avancer les choses. « Aujourd'hui, les accords de Minsk 2 sont quasiment nuls et non avenus, le cessez-le-feu est toujours extrêmement fragile, il devait y avoir une modification de la Constitution de l'Ukraine pour qu'il y ait une autonomie de la région du Dombass, et un début de fédéralisation de l'Ukraine. Tout cela n'a débouché sur rien, donc concrètement il va falloir reprendre la main d'une manière ou d'une autre. Par exemple, en passant au-dessus de la France et de l'Allemagne et du groupe de Minsk et en discutant directement entre les Etats-Unis et la Russie, et le COR peut-être un cercle de discussion », estime-t-il.

    « Le principal objectif de la réunion du Conseil Otan-Russie est d'échanger nos points de vue, d'être transparents, de contribuer à une plus grande prévisibilité et de parler de l'Ukraine, de la mise en oeuvre des accords de Minsk », censés mettre un terme aux hostilités, expliquait mardi, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.

    Risque d’escalade en mer Baltique

    Les Russes ont accepté de venir à Bruxelles pour discuter des questions de sécurité en Europe, mais en même temps, ils n'hésitent pas à « montrer leur muscles » pour chasser les navires et les avions de l'Otan qui s'approchent un peu trop près de leurs côtes. Cette question sera également évoquée au Conseil Otan-Russie, afin d'éviter une escalade militaire. « Les ambassadeurs de l’Alliance souhaitent des mécanismes renforcés de réduction des risques liés aux activités militaires, comme ce qu’on a pu voir dans la mer Baltique avec des incidents dangereux ces dernier jours », rappelle le secrétaire général de l’Alliance atlantique.

    Pour Philippe Migault de l’Iris, « tout dépend de quel point de vue on se place. La question qu’on peut se poser aussi, est de savoir ce que faisait le croiseur anti-missile, USS Donald Cook qui a été survolé à basse altitude par les chasseurs russes, à 70 kilomètres seulement de la grande base de Kaliningrad. Quant à l’avion de reconnaissance qui a été interpellé, il s’agit d' un RC-135U, c’est un appareil destiné à recueillir les émissions électromagnétiques de l’adversaire, de les analyser de manière à savoir ensuite comment les brouiller dans l’hypothèse d’une guerre, (ELINT). Donc les Russes, en envoyant leur intercepteur Sukhoi-27, ont seulement signifié à l’espion américain qu’ils savaient qu’il était là, et qu’ils savaient ce qu’il était en train de faire. »

    Rotation de brigades mécanisées américaines

    Si depuis une vingtaine d’années, la tendance est au retrait des forces américaines stationnées en Europe, le Pentagone a annoncé fin mars son intention de déployer une brigade mécanisée complète en Europe à partir de février 2017. Cela représentera 4 200 hommes avec leurs blindés. Depuis le printemps 2014, l’Otan a, par ailleurs, ouvert des centres de stockage, permettant de pré-positionner du matériel de guerre, en Europe Centrale, et a envoyé des avions de chasse en Pologne et dans les pays baltes.

    Une présence militaire à ses frontières que la Russie considère comme contraire à l’acte fondateur Otan-Russie signé en 1997, qui prévoyait une transparence dans les déplacements de troupe, et d’une certaine manière le « gel » des positions militaires des uns et des autres. « Pour l’instant les brigades mécanisées de l’Otan font des rotations, en Pologne ou dans les pays Baltes, mais elles ne restent pas là en permanence. Pour la Russie, si ces troupes devaient s’installer durablement, ce serait un signe d’agressivité de l’Otan. Aujourd’hui, depuis la ville frontière de Narva en Estonie, les troupes de l’Alliance atlantique ne sont qu’à 130 km de Saint-Petersbourg, donc les Russes sont prêt à coopérer avec l’Otan. Pour autant, ils marquent des lignes rouges et ont aujourd’hui les moyens de les faire respecter », explique Philippe Migault.

    La Russie partenaire dans la lutte contre le terrorisme

    Si les tensions restent perceptibles en Europe du Nord et de l’Est, l’intervention de l’armée russe en Syrie a rompu l’isolement de Bachar el-Assad, mais a aussi permis de remettre en selle la Russie, boycottée après la crise en Ukraine. Pour Arnaud Kalika, directeur du séminaire « Russie » et « mondes russes » au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), « c’était ce que recherchait Vladimir Poutine ». Ancien fonctionnaire du ministère français de la Défense, et fin connaisseur de la Russie, il explique d’ailleurs que les ponts n’ont jamais été réellement coupés entre les Occidentaux et les Russes sur la question de la lutte anti-terroriste.

    « Il y a une vieille habitude de coopération depuis le 11 septembre 2001, sur les filières caucasiennes et d’Asie Centrale, parce que les Russes ont toujours beaucoup de renseignements sur ces aires géographiques. L’épisode ukrainien a gelé un temps cette coopération, mais malgré les sanctions, il était quand même intéressant de voir que le patron du FSB Alexandre Bortnikov continuait à être invité à des colloques sur le terrorisme, à Washington ! Sur ces sujets, il y avait une forme de confiance relative », explique-t-il. « Dans sa partie d'échec avec l'Occident, Vladimir Poutine a souvent un coup d'avance », note Arnaud Kalika.

    Syrie, retrait russe en trompe-l’œil

    « Son retrait annoncé de Syrie est un retrait en trompe-l’œil, uniquement destiné à satisfaire son opinion publique encore marquée par l’enlisement en Afghanistan », estime encore Arnaud Kalika. « Le centre de commandement (C2) , les missiles Sol-Air S-300, les intercepteurs Sukhoi-35, sont restés en Syrie » laisse entendre le renseignement français. « Les Russes ont même envoyé des hélicoptères de combat supplémentaires, et viennent de monter une opération de communication incroyable, avec leur colonnes de blindés flambants neufs, et leurs éléments du génie entrant dans les ruines antiques de Palmyre ! », renchérit Arnaud Kalika.

    Pour lui, « Vladimir Poutine prépare déjà le coup d’après ». « Son objectif du rétablissement du dialogue stratégique avec les Etats-Unis a eu lieu, il prépare déjà la suite, certainement du côté de la Baltique, et de ce que veut faire l’Otan dans la région, peut-être qu’il bougera ses pions, dans le Caucase du Sud : la Géorgie ne va pas si fort, la situation dans le Haut-Karabagh est complexe. En Asie Centrale c’est encore plus complexe avec un Tadjikistan qui n’est plus vraiment sous contrôle, et puis en même temps le coup d’après pour Vladimir Poutine c’est préparer son avenir personnel ». Les élections russes auront lieu en 2018, mais avant cela, cet été le sommet de l’Otan se déroulera à Varsovie, en Pologne, l’un des pays les plus actifs au sein de l’alliance face à la Russie.

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  • Le Suédois Osama Krayem inculpé à son tour dans le dossier des attentats de Paris

     

    Le Monde.fr avec AFP | 19.04.2016 à 23h46 • Mis à jour le 20.04.2016 à 07h19    Lien

     

    Des forces spéciales de la police belge, à Bruxelles, le 14 avril 2016.

     

    Son inculpation confirme une fois de plus qu’une seule et même cellule franco-belge était à l’origine des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis et du 22 mars à Bruxelles. Le Suédois d’origine syrienne Osama Krayem, déjà inculpé d’« assassinats terroristes » dans l’enquête sur les attentats en Belgique, a également été inculpé pour les attaques de Paris et Saint-Denis, a annoncé mardi 19 avril le parquet fédéral belge.

     

    « Des empreintes digitales lui appartenant ont été retrouvées dans plusieurs planques ayant servi lors des préparatifs de ces attaques », a précisé VTM, principale chaîne privée en Flandre. Osama Krayem a été arrêté le même jour que Mohamed Abrini, lui aussi inculpé dans les dossiers des attentats du 13 novembre et du 22 mars.

     

    Lire aussi :   Les enquêteurs belges cherchent à neutraliser le réseau autour des auteurs des attentats de Bruxelles

     

    Filmé en compagnie du kamikaze de la station Maelbeek

     

    Fils d’exilés syriens, Osama Krayem, 23 ans, est soupçonné d’avoir acheté les sacs utilisés pour les attaques du 22 mars à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles. Deux semaines avant les attentats dans la capitale belge, Osama Krayem a été filmé par une caméra de surveillance dans le centre commercial City 2 de la capitale belge en train d’acheter des sacs identiques à ceux contenant les explosifs utilisés à l’aéroport de Zaventem.

     

    Egalement filmé par la vidéosurveillance du métro en compagnie du kamikaze de la station Maelbeek quelques minutes avant l’attentat, il aurait renoncé à se faire également exploser, a assuré la semaine dernière l’un de ses avocats, Me Vincent Lurquin. Le sac à dos qu’il portait ce jour-là, et qui contenait vraisemblablement des explosifs, est toujours recherché par les enquêteurs.

     

    Lire aussi :   Le deuxième terroriste du métro de Bruxelles serait un Suédois de 23 ans, Osama K.

     

    Selon les premières révélations de l’enquête, les membres de la cellule djihadiste de Bruxelles avaient l’intention de frapper à nouveau la France. Traqués par les enquêteurs, ils auraient décidé de commettre leurs attaques plutôt à Bruxelles.

     

    Lire aussi :   Interpellation d’Abrini : la France était à nouveau visée

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  •  

    La Belgique alerte sur le risque de nouvelles attaques terroristes

     

    LE MONDE | 19.04.2016 à 13h36 • Mis à jour le 19.04.2016 à 14h42 | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, Correspondant)   Lien

    Les forces spéciales lors d'une opération de la police à Bruxelles, le 12 avril.

     

    L’Office central d’analyse de la menace (OCAM), l’organe indépendant qui évalue le risque terroriste en Belgique, a affirmé, mardi 19 avril, disposer d’informations selon lesquelles l’organisation terroriste Etat islamique était en train d’envoyer de nouveaux combattants vers l’Europe, et la Belgique en particulier. D’où le maintien à 3 – sur une échelle de 4 – du niveau d’alerte, a indiqué le directeur de l’OCAM, Paul Van Tigchelt. Il y a quelques jours, le premier ministre, Charles Michel, avait indiqué qu’il ne fallait pas exclure l’hypothèse de nouveaux attentats, « en Europe et peut-être même en Belgique »

     

    On ignore si les informations évoquées par l’OCAM concernent, notamment, le retour du jeune Younès Abaaoud, 15 ans, frère cadet d’Abdelhamid Abbaoud, l’un des organisateurs des attentats du 13 novembre à Paris, mort dans l’assaut de la cache de Saint-Denis quelques jours plus tard. Younès Abbaoud serait rentré récemment en Belgique après avoir séjourné en Syrie durant près de deux ans.

     

    Lire aussi :   Attentats de Bruxelles : les multiples visages de la filière franco-belge

     

    Selon diverses sources belges, il existerait des « indices sérieux » quant à la présence du jeune garçon à Bruxelles. Il y serait en fait revenu il y a plusieurs semaines, avant les attentats qui ont frappé la capitale le 22 mars. Auparavant, il était apparu sur des photos, porteur d’une arme et souriant.

     

    « Venger son aîné »

     

    Il y a quelques jours, des rumeurs avaient indiqué que Younès Abbaoud, enlevé par son frère Abdelhamid et emmené en Syrie en janvier 2014, alors qu’il avait 13 ans, voulait regagner l’Europe pour « venger son aîné ». Les autorités belges avaient indiqué qu’elles enquêtaient sur cet éventuel retour et le parquet de Bruxelles a confirmé l’ouverture d’une enquête, sans toutefois confirmer les informations diffusées par certains médias. Ceux-ci s’appuieraient sur une note d’Interpol présentant le jeune homme comme un terroriste qui doit être rapidement incarcéré.

     

    De son côté, l’Etat islamique avait annoncé la mort de Younès Abbaoud le 9 février, tandis qu’on évoquait, le 18 février, un coup de téléphone passé par l’adolescent à sa sœur, depuis l’Arabie saoudite. La voix n’aurait toutefois pu être clairement identifiée.

     

    Selon les quotidiens du groupe Sud Presse, le retour du jeune djihadiste, présenté comme la plus jeune recrue de Daech, serait désormais confirmé. « Une arrivée que les enquêteurs estiment aux alentours du 5 février », selon ces quotidiens. Le jeune djihadiste aurait échappé aux contrôles en raison de son changement d’apparence.

     

    Contacté par une journaliste, le père de Younès, Omar Abbaoud, a affirmé n’avoir reçu aucune nouvelle de son fils. Depuis combien de temps ? Pas de réponse. Il y a quelques semaines, il déclarait que le jeune garçon avait été embrigadé par son aîné et qu’il avait quelques espoirs de le revoir un jour.

     

    Lire aussi :   Ce que les services belges savaient d’Abdelhamid Abaaoud

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  • "Djihad" au théâtre à Trappes: des lycéens face à la question

    de la radicalisation

     

    La scène du théâtre à Trappes avant la représentation de la pièce "Djihad", le 15 avril 2016
    La scène du théâtre à Trappes avant la représentation de la pièce "Djihad", le 15 avril 2016
    afp.com - MIGUEL MEDINA

     

     


     

    "Ça sert à rien de partir au jihad!": à l'invitation d'un islamologue, des lycéens de Trappes se sont penchés vendredi sur la question de la radicalisation en assistant à "Djihad", tragi-comédie à vertu pédagogique sur le périple en Syrie de trois jihadistes un peu pieds nickelés.

    "Le Coran ne parle que d'amour. (...) On a été manipulé, mon frère!", clame Reda, l'un des personnages de la pièce, mise en scène par Ismaël Saidi, 39 ans.

    Visiblement, le discours passe dans le public du lycée Plaine-de-Neauphle, classé en Réseau d'éducation prioritaire. La pièce, qui glisse peu à peu du rire aux larmes, est applaudie à tout rompre par les 180 élèves, pour beaucoup issus de l'immigration.

    Après un succès inespéré en Belgique depuis sa première en décembre 2014, la pièce, déjà jouée à Arras, est proposée à des scolaires pour la première fois en France depuis les attentats de Paris et Bruxelles. Selon Ismaël Saidi, elle a déjà été vue par plus de 50.000 personnes, dont 27.000 lycéens et collégiens.

    Cet ex-policier diplômé de sciences sociales, lui-même musulman pratiquant, est originaire de Schaerbeek, l'une des communes de Bruxelles où a notamment transité Mohamed Abrini, l'un des suspects clé des attentats de Paris et Bruxelles.

    "Je regardais en 2014 Marine Le Pen" interrogée à la télé sur les jeunes partant pour le jihad, raconte-t-il au public après la pièce. "Elle a dit que ça ne lui posait +pas de problème qu'ils partent tant qu'ils ne reviennent pas+. J'ai écrit ce spectacle pour répondre à ça". "Bonne réponse !", rétorque tout haut Marwa, élève de seconde, jogging masculin et longue queue de cheval.

    - "C'est juste un massacre" -

    Rachid Benzine, islamologue et ex-élève du lycée, est à l'origine de cette initiative, soutenue par la mairie de cette commune des Yvelines. Pendant le débat avec le public, le chercheur incite les lycéens à "ne pas être naïfs": "entre vous et le Coran, il y a 15 siècles d'Histoire".

    Les jihadistes se réclamant du groupe Etat islamique "qui sont venus tuer (à Paris et Bruxelles) sont des criminels, point. En même temps, on ne vient pas au monde en étant un monstre", martèle de son côté Ismaël Saidi. Il faut, selon lui, "essayer de comprendre" pour "sauver la génération qui monte".

    "Tout ce qu'il (Reda) dit à la fin, c'est vrai, réagit encore Marwa. L'islam, c'est une religion de paix, tuer (des innocents) n'est pas écrit dans le Coran. Ca sert à rien de partir au jihad!".

    La seule violence légitime, selon Leila, 17 ans, "c'est pour se défendre, ce qu'ils font en Syrie c'est juste un massacre". La jeune fille dit connaître plusieurs garçons et filles qui sont partis. Heureusement, dit-elle, l'imam de la mosquée de Trappes ne cesse de dire aux jeunes dans ses prêches que "ceux qui partent n'ont rien compris", que "plutôt que d'aller tuer des femmes et des enfants là-bas, ils feraient mieux de s'occuper de leurs femmes et de leurs enfants ici".

    Selon le maire PS de Trappes Guy Malandain, une trentaine de jeunes seraient partis pour la Syrie "depuis quatre-cinq ans". "J'en connais quatre ou cinq personnellement, ils avaient un travail, des diplômes... C'est à la fois incompréhensible et douloureux". Mais de là à parler de sa commune comme d'un "Molenbeek à la française"... "Pas de caricature!", soupire-t-il, évoquant un "phénomène insupportable, mais minoritaire".

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  • Un Français, soupçonné d'avoir fourni des armes pour les attentats                      de janvier 2015, arrêté en Espagne

    Antoine D est soupçonné d'avoir armé Amedy Coulibaly, le terroriste qui avait attaqué l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes le 9 janvier 2015.

    Des fleurs sont déposées le 20 janvier 2015 devant l'Hyper Cacher, à Paris, lieu de la prise d'otages perpétrée par Amedy Coulibaly.Des fleurs sont déposées le 20 janvier 2015 devant l'Hyper Cacher, à Paris, lieu de la prise d'otages perpétrée par Amedy Coulibaly. (MAXPPP)

    Francetv info

    Mis à jour le 13/04/2016 | 18:32, publié le 13/04/2016 | 15:11    Lien

    Un Français soupçonné d'avoir fourni des armes pour les attentats de janvier 2015 à Paris a été arrêté en Espagne mardi, et mis en examen mercredi 13 avril, a annoncé la police espagnole, citée par l'AFP. Selon le ministère de l'Intérieur, cet homme est soupçonné d'avoir armé Amedy Coulibaly, le terroriste qui avait attaqué l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes le 9 janvier 2015. Le bilan de la prise d'otages s'était élevé à cinq morts.

    Arrêté en Andalousie

    Selon le quotidien El Mundo (en espagnol), le suspect a été arrêté à Rincon de la Victoria, une ville de la province de Malaga en Andalousie. D'après le quotidien, l'opération a été menée par la police espagnole en collaboration avec la police judiciaire française. L'enquête menée sous la direction du Tribunal de grande instance de Lille (Nord) a déterminé qu'Antoine D avait quitté la France quelques semaines après les attentats de janvier 2015 et s'était "planqué" dans la région de Malaga, où il poursuivait des activités illicites.

    Lors de son interpellation la police a trouvé les faux-papiers dont il se servait, un passeport européen au nom d'une autre personne, et du matériel informatique faisant l'objet d'expertises. Deux autres personnes de nationalité serbe et du Montenegro ont été interpellées.

    Un trafiquant d'armes français de 27 ans

    Antoine D est présenté comme un trafiquant d'armes de nationalité française, âgé de 27 ans. Il est identifié comme "le responsable d'un réseau de trafic d'armes qui a approvisionné le terroriste français Amedy Coulibaly" auteur des attentats du 8 et du 9 janvier à Paris, selon la police.

    Le jeune homme a été inculpé mercredi pour trafic d'armes et appartenance à une organisation criminelle, avant d'être placé en détention provisoire. Originaire du Pas-de-Calais, il était recherché par la France qui avait émis un mandat d'arrêt international à son encontre.

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  • Trois soldats français tués dans le nord du Mali, un lourd tribut pour Barkhane

    Un soldat malien et un militaire français engagés dans l'opération Barkhane.
    © PASCAL GUYOT / AFP

    Par RFI Publié le 13-04-2016 Modifié le 13-04-2016 à 15:02

    On a appris, ce mercredi 13 avril 2016, le décès de deux soldats français supplémentaires, après la mort d'un de leurs collègues, annoncée la veille. Leur véhicule a été touché mardi par l'explosion d'une mine dans le nord du Mali, où la France intervient militairement depuis début 2013. Un hommage national sera rendu aux militaires disparus la semaine prochaine en présence du président Hollande, annonce l'Elysée. Les mines constituent aujourd'hui le principal danger auquel sont confrontés les militaires français sur place.

    Depuis août 2015, près d'une dizaine de véhicules de l'armée française auraient sauté sur des mines ou des engins explosifs artisanaux. Selon les médias maliens, dont les bilans sont en partie confirmés par l'état-major français, un véhicule de la force Barkhane avait déjà sauté le 25 mars dernier près de Gao ; un autre, banalisé, avait subi le même sort le 14 février à Kidal, blessant ses occupants, alors qu'une patrouille des forces spéciales (VPS) avait sauté sur une mine dans cette même ville de Kidal, quelques mois plus tôt, conduisant à la mort d'un commando de COS rapatrié en France.

    De toute la zone d'opération de la force Barkhane, le nord du Mali reste le secteur le plus dangereux. Mardi 12 avril, ce sont trois militaires qui ont été frappés, bilan le plus lourd depuis que Barkhane a remplacé Serval. Les trois Français étaient de « l'arme du train », membres d'un convoi logistique chargé du ravitaillement des bases dans l'extrême-nord du pays. Un rôle militaire capital dans ces régions isolées, sans lequel aucune action ne serait possible, puisqu'il faut compter entre 6 et 10 litres d'eau par soldat et par jour d'opération sur place, sans parler du carburant, des munitions, des pièces de rechange, etc.

    Parti de Gao, le convoi frappé se rendait à Tessalit, pour rejoindre les quelque 250 soldats français régulièrement présents sur cette base opérationnelle du nord du Mali. Soixante véhicules progressant lentement sur une route difficile, une cible facile à repérer. Le blindé de tête a sauté sur une mine à quelques kilomètres du camp de Tessalit. Jusqu'ici, les véhicules de l'avant blindé (VAB), qui ouvrent les convois, avaient pourtant plutôt bien tenu le coup contre les bombes enfouies dans le sol. Parce qu'ils sont blindés, déjà, et parce que leur forme permet de casser quelque peu le souffle d'une explosion venant d'en-dessous.

    Mais pour Barkhane et la Minusma, ce n'est pas une découverte ; cela fait de longs mois que les mines PRB M3 notamment, en provenance de Libye, ralentissent les opérations. Parallèlement, les experts notent une sophistication croissante des dispositifs de déclenchement des bombes artisanales et l'apparition de quelques missiles anti-chars. L'armée française venait d'ailleurs de décider de déstocker des véhicules hautement protégés, les Aravis, qui n'ont plus été utilisés depuis les opérations en Afghanistan. Des études sont également en cours afin de renforcer le blindage de certains véhicules et améliorer la détection des objets suspects sur les pistes régulièrement empruntées par la force.

    Dans le cas présent, on ne connait exactement ni la composition de l'explosif utilisé, ni la nature des blessures qui ont entraîné la mort de ces trois militaires. Si l'utilisation d'engins enfouis dans le sol est devenu l'un des modes d'action privilégié des jihadistes qui opèrent dans la région, c'est parce que les jihadistes refusent le contact direct avec la force Barkhane. Ils savent qu'en la matière, ils ne font pas le poids, explique-t-on du côté de l'état-major. « Donc, ils utilisent des modes d'actions indirects », précise-t-on à Paris. Une stratégie de l'évitement, certes, mais qui est en fait une méthode des actions de guérilla, telle qu'on les connait depuis des années.

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  • Attentats de Bruxelles: deux nouveaux suspects inculpés en Belgique

    media L'opération policière d'Etterbeek, le 9 avril à Bruxelles. REUTERS/Yves Herman

    Ce mardi 12 avril 2016, le parquet fédéral belge a annoncé deux nouvelles inculpations dans l'enquête sur les attentats du 22 mars à Bruxelles. Les deux individus sont accusés « de participation aux activités d’un groupe terroriste, d’assassinats terroristes et de tentatives d’assassinats terroristes, comme auteur, coauteur ou complice ».

    Deux nouvelles inculpations en Belgique. Selon le parquet, Samïl F., né en 1984, et Ibrahim F., né en 1988, « auraient un lien avec la location de l'adresse de la rue des Casernes à Etterbeek », du nom d'une commune de Bruxelles où s'est déroulée samedi après-midi une opération policière de grande envergure.

    Le parquet avait parlé d'un résultat « négatif » suite à cette perquisition. La police belge n'y avait trouvé ni armes, ni explosifs. Les enquêteurs recherchaient notamment le sac que portait l'accompagnateur du kamikaze du métro, aperçu par la vidéosurveillance avant l'attentat de la station de Maelbeek.

    La cachette d'Etterbeek

    Ce logement a en effet servi de point de départ, le 22 mars dernier, à Khalid el-Bakraoui, kamikaze de la station Maelbeek, et à cet individu qui l'accompagnait, muni d'un sac. A savoir Osama Krayem, finalement arrêté et inculpé en fin de semaine dernière en Belgique.

    Les deux nouveaux inculpés ont un lien présumé avec la location de ce logement de Etterbeck. Le parquet ne précise pas quand ces suspects ont été appréhendés, mais la loi belge prévoit généralement qu'un individu interpellé comparaisse devant un juge d'instruction dans les 24 heures, ce qui laisse penser que l'interpellation est récente.

    Après les attentats de Bruxelles, qui ont coûté la vie à 32 personnes, l'enquête se poursuit « activement, jour et nuit », assure le parquet. Quatre suspects ont été arrêtés vendredi, dont Mohamed Abrini, suspect des attentats de Paris qui a avoué être le troisième homme de l'aéroport de Zaventem, et Oussama Kraiem, également soupçonné d'avoir acheté des sacs ayant servi aux attentats de Bruxelles.

    Avec AFP

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