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    La Confédération des syndicats médicaux français exige «des propositions chiffrées et significatives,

    en particulier au niveau financier».

     

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  • Particules fines : oui, des solutions existent pour leur faire la peau !

    Particules fines : oui, des solutions existent pour leur faire la peau !Des solutions existent pour lutter contre les particules fines. (©FRED TANNEAU / AFP)

    On sait que les microparticules atmosphériques tuent 48.000 Français chaque année. On sait moins qu’elles pourraient être drastiquement limitées. Explications.

    L’équivalent d’une ville comme Saint-Ouen ! C’est le nombre de décès dus aux particules fines chaque année en France, à en croire la dernière étude publiée mardi 21 juin par l’agence officielle Santé Publique France. 

    Ces particules sont dites "fines", car d’un diamètre au moins inférieur à 10 micromètres, et c’est bien leur taille qui pose problème : elles sont en effet tellement minuscules qu’elles viennent se loger partout dans nos organismes - bronches, sang, cerveau… Et n’attendent pas les fameux "pics de pollution" qui alarment tant les autorités dès que les beaux jours arrivent pour provoquer bronchites, asthme, mais aussi cancers, crises cardiaques, infarctus…

    Pourtant, ces particules ne sont en rien une fatalité : si la Commission européenne a plusieurs fois épinglé la France pour son laxisme en la matière, si la Cour des comptes en a rajouté une couche au début de l’année 2016, c’est bien que les solutions sont à la portée des pouvoirs publics.

    Voici trois mesures bien connues qui pourraient être mises en œuvre :


    1 Réduire/abolir le diesel

    Le carburant préféré des Français pèse pour beaucoup dans les 13% des particules fines dites "PM10" qu’émet le transport routier dans son ensemble. Et s’il n’a plus le vent en poupe, que certaines villes - Paris en tête - ont décidé d’en chasser progressivement ses usagers, le moins que l’on puisse dire, c’est que des politiques anti-diesel plus ambitieuses pourraient être mises en place.

    Notamment dans les zones urbaines : péages urbains, encouragement plus volontariste à l’autopartage et au covoiturage. Encouragement au stationnement (gratuit) et à l’usage des alternatives (vélo et transports en commun). Copenhague ou Berlin sont, à ce titre, des modèles que toutes les agglomérations françaises seraient bien inspirées d’imiter.

    Les ports feraient bien eux aussi de s’y mettre : selon une étude de l’ONG France Nature Environnement, les paquebots français provoquent une catastrophe sanitaire pour les riverains qui subissent leurs particules fines. Or, ils ne sont astreints à aucun filtre, ni à aucune taxation dissuasive.

    2 Interdire les feux de cheminée en ville

    En décembre 2014, la polémique avait enflammé le Landerneau écolo : Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, avait sans rime ni raison, décidé de revenir sur l’interdiction des feux de cheminée décrétée par le préfet d’Ile-de-France. "Ridicule", avait taclé la ministre, manifestement plus soucieuse de préserver les traditions de Noël que la santé des Franciliens.

    Pourtant, les particules fines rejetées par les feux de bûches de bois pèsent dans la pollution particulaire et oui, leur interdiction au moins dans les grandes agglomérations très peuplées pourrait être considérée comme une nécessité sanitaire.

    3 Réduire les engrais chimiques

    On connaît le rôle des intrants chimiques agricoles dans le développement de certains cancers, sur le système endocrinien humain et sur la mortalité des abeilles. On sait moins que les engrais chimiques représentent pas moins de 47% (!) du total des particules en suspension dans l’air, dixit le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa).

    Sachant qu’une agriculture bio (donc sans intrants chimiques) existe, qu’elle peut se montrer extrêmement productive (dans le cas par exemple de la permaculture) et qu’elle représente aujourd’hui moins de 5% de la surface agricole utile tricolore, il n’est pas bien difficile d’imaginer les progrès considérables qui restent à accomplir. Pour le bien des sols, de la faune, pour le bien de ce qui se trouve dans nos assiettes et aussi pour nos organismes qui dégorgent de particules.

    Arnaud Gonzague

     

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  • Cerveau: Un cocktail de vitamines

    et minéraux pour retarder le vieillissement ?

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  • Recherche : des Nobel français dénoncent les coupes budgétaires

    Dans une tribune publiée par Le Monde, sept prix Nobel et un lauréat de la médaille Fields s’insurgent contre un projet de décret qui prévoit l'annulation de 256 millions d'euros de budget pour la recherche. Ils dénoncent un "suicide scientifique et industriel". 

     

    La rédaction d'Allodocteurs.fr  LIEN(Vidéo)

    Mis à jour le 24/05/2016 | 15:52, publié le 24/05/2016 | 15:52  lien

    Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et son secrétaire d'Etat, Thierry Mandon, répondent que ces annulations "n'auront aucun impact sur l'activité des organismes de recherche". "Il s'agit de mobiliser en particulier leurs fonds de roulement disponibles et leurs trésoreries, sans mettre en cause l'exécution des budgets prévus", déclarent-ils dans un communiqué conjoint. Les fonds de roulement permettent notamment aux organismes de recherche de mettre de l'argent de côté pour des projets futurs.

    La communauté scientifique est en émoi en raison d'un projet de décret annulant notamment 256 millions d'euros de la Mission interministérielle recherche et enseignement supérieur (Mires) dont 134 millions d'euros concernent les subventions allouées aux organismes de recherche.

    Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est mis à contribution à hauteur de 64 millions d'euros, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de 50 millions, l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) et l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) de 10 millions chacun.

    Françoise Barré-Sinoussi (prix Nobel de médecine), Claude Cohen-Tannoudji (physique), Albert Fert (physique), Serge Haroche (physique), Jules Hoffmann (médecine), Jean-Marie Lehn (chimie), Jean Jouzel (climatologue, vice-président du Giec au moment où celui a reçu le Nobel de la Paix) et Cédric Villani (médaille Fields, la récompense la plus prestigieuse en mathématiques) ont fait part de leur consternation dans une tribune publiée dans Le Monde.

    "Nous avons appris le même jour que les dépenses de recherche et développement de l’État fédéral allemand ont augmenté de 75% en dix ans et que le gouvernement français annulait 256 millions d'euros de crédits 2016 de la Mires". Soit "un quart des économies nécessaires pour financer les dépenses nouvelles annoncées depuis le mois de janvier", par l'exécutif.

    "Les mesures qui viennent d'être prises s'apparentent à un suicide scientifique et industriel", déplorent les huit chercheurs.

    Ce "coup de massue" vient "confirmer les craintes régulièrement exprimées" : "La recherche scientifique française, dont le gouvernement ne cesse par ailleurs de louer la grande qualité (...) est menacée de décrochage vis-à-vis de ses principaux concurrents dans l'espace mondialisé et hautement compétitif de la recherche scientifique."

    "Ce coup d'arrêt laissera des traces et pour de longues années", disent-ils. "Il n'y a pas de nation prospère sans une recherche scientifique de qualité. Puisse le gouvernement français entendre cet appel", concluent-ils.

    Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Mandon ont tenu "à répondre à cette inquiétude", via un communiqué, "en réaffirmant l'engagement de sanctuarisation des moyens de la recherche qui prévaut depuis le début du quinquennat" de François Hollande.

    "Les dépenses des organismes de recherche et de leurs laboratoires ainsi que les conditions dans lesquelles les chercheurs exercent leur activité seront intégralement préservées", affirment-ils. "Aucun programme de recherche ne sera altéré par ce dispositif de régulation budgétaire en cours d'année."

    De son côté, le syndicat national de l'enseignement supérieur, SNESUP-FSU, a dénoncé "le manque de soutien à la recherche, dont le budget continue d'être une variable d’ajustement pour les dépenses supplémentaires décidées par le gouvernement." Le budget de l'Enseignement supérieur et de la recherche "doit être une priorité non seulement dans le discours gouvernemental, mais aussi dans les actes", souligne le syndicat dans un communiqué.

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  • Nouvelles révélations

    Essai clinique de Rennes :

    un AVC sème le trouble

    Un participant à l’essai clinique de Rennes aurait été victime d'un AVC.  Un nouvel élément qui suscite plusieurs interrogations.

    Essai clinique de Rennes : un AVC sème le trouble
    David Vincent/AP/SIPA
     
    Publié le 13.05.2016 à 18h29

    Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’essai clinique de Rennes. Selon des informations du Figaro, un participant à l’étude a été victime d’un accident cardio-vasculaire, révélé par une IRM cérébrale que s’est procurée le journal, et qui figure actuellement parmi les pièces placées sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’action menée devant les tribunaux pour faire la lumière sur l’accident.

    Au lendemain de la mort du participant sain et de l’hospitalisation de cinq autres personnes, tous les volontaires de l’essai ont été invités à réaliser une IRM cérébrale au CHU de Rennes pour vérifier l’absence de séquelles. Selon le quotidien, un homme présentait à l’imagerie des traces d’un AVC qualifié d’ « ancien » par l’hôpital – sous-entendu, avant l’essai clinique.

    Une date problématique

    L’homme avait « participé à l'essai clinique fin novembre 2015, dans un groupe recevant 10 mg » et avait développé des troubles visuels temporaires, précise le quotidien qui a transmis à plusieurs spécialistes l’IRM afin de leur faire dater l’AVC. Or, pour ces experts interrogés, l’accident ischémique serait bel et bien survenu au cours de l’essai, en novembre. Soit au moment même de la prise médicamenteuse.

    L’AVC est-il lié, ou non, à l’essai clinique de Biotrial ? En tout cas, le groupe mis en place par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour analyser les raisons de l’accident ne semble pas avoir été mis au courant de cette IRM problématique. « C’est embêtant si cela a été sciemment dissimulé, souligne le Pr Bernard Bégaud, pharmacologue à la tête de ce groupe d’experts. Mais il ne faut pas aller trop vite en besogne ; la vérité n’est pas claire ».

    Réévaluation toxicologique

    Ainsi, soit la survenue de l’AVC était réellement antérieure à l’essai et alors, cela signifie qu’il est passé inaperçu au moment du recrutement. « Sinon, j’ose espérer qu’il n’aurait pas été recruté… ». Un point qui pose déjà problème sur la sécurité des procédures d’enrôlement des essais cliniques.
    Soit cet AVC est bel et bien apparu en novembre, au moment de l’essai. Il peut ne pas être lié au médicament mais au contraire, résulter du pur fruit du hasard et de la coïncidence - ce qui semble toutefois peu probable.
    En revanche, s’il découle bien de la prise médicamenteuse, alors, il faudra probablement réévaluer la toxicité de la molécule, puisqu’il s’agirait d’un nouvel effet non identifié jusqu’ici.

    « De fait, l’AVC n’a rien à voir avec ce qu’ont développé les participants de la cohorte 5 [celle qui a conduit à l'arrêt de de l’essai, ndlr], précise Bernard Bégaud. Leurs symptômes ne sont pas liés à une cause vasculaire. Cette dernière révélation ne remet d’ailleurs pas en cause ce qui est écrit dans notre rapport ». Seules de nouvelles investigations toxicologiques permettraient de comprendre le lien avec un AVC.

    Si cet AVC s’avère récent et lié au médicament, l’absence de communication au groupe d’experts de l’ANSM constitue un vrai problème. « On nous a indiqué que rien d’inquiétant n’avait été observé sur les participants, en dehors de ceux de la cohorte 5, rappelle Bernard Bégaud. Il faut une expertise indépendante ».

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  • L'Allemagne va faciliter l'usage thérapeutique du cannabis

    reuters.com  |  04/05/2016, 13:04  |  243  mots

    L'usage therapeutique du cannabis assoupli en allemagne[reuters.com]

    (Crédits : © Alia Haju / Reuters)

    BERLIN (Reuters) - Le gouvernement allemand a donné mercredi son feu vert à un assouplissement de la réglementation sur l'usage médical du cannabis par les malades pour lesquels aucun autre traitement n'est disponible.

    Un projet de loi devant entrer en vigueur au printemps 2017 précise qu'il sera possible d'acheter sur ordonnance dans les pharmacies des fleurs séchées ou de l'extrait liquide de cannabis dont le coût sera pris en charge par la sécurité sociale.

    Jusqu'à présent, seuls les malades du cancer, du sida, de la maladie de Parkinson et de la sclérose en plaques pouvaient se faire prescrire du cannabis en demandant une autorisation spéciale et à leurs frais.

    "Notre objectif est que les personnes gravement malades soient soignées de la meilleure façon possible", explique dans un communiqué le ministre allemand de la Santé, Hermann Gröhe, membre de l'Union chrétienne-démocrate de la chancelière Angela Merkel.

    Le gouvernement allemand va mettre en place des plantations contrôlées et importera d'ici là le cannabis dont il a besoin, précise-t-il.

    L'usage thérapeutique du cannabis, interdit en France, est de plus en plus répandu en Europe occidentale et aux Etats-Unis.

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  • Autisme : "La gauche déserte ce monde du handicap et s'en fout", s'indigne la présidente de SOS Autisme

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    REPLAY / INVITÉE RTL - Olivia Cattan réclame une meilleure prise en charge ainsi qu'une meilleure formation des auxiliaires de vie.

     

    Autisme : "La gauche déserte ce monde du handicap et s'en fout", s'indigne la présidente de SOS Autisme Crédit Image : FRANCK FIFE / AFP Crédit Média : Yves Calvi Télécharger

     

    Le Comité national autisme ouvre ses portes ce jeudi 21 avril à Paris et doit faire le bilan du troisième plan autisme, celui de la période 2013 - 2017. La prise en charge d'un enfant autiste est loin d'être abordable. Olivia Cattan, président de l'association SOS Autisme, explique que si l'on souhaite donner une véritable éducation à son enfant, un accès aux soins est nécessaire. Des soins notamment avec des psychologues dont les méthodes permettront réellement d'avancer au niveau de l'autisme et puis une scolarisation avec une auxiliaire de vie formée. Un aménagement qui coûte entre 2.000 et 3.000 euros, ajoute-t-elle. D'autant que ces enfants autistes "ont également besoin de psychomotricité, des soins qui pour l'instant ne sont pas remboursés par la sécurité sociale". 

    Les aides apportées aux familles sont seulement représentées par une allocation versée parla Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Mais celle-ci est ternie par un retard, entre le dépôt d'une demande et l'arrivée des allocations d'environ 8 mois. "Chaque année il nous oblige à recommencer le dossier", déplore Olivia Cattan. Les familles d'enfants autistes ne sont clairement pas aidées, administrativement et financièrement. "On reçoit à peu près 500 et 800 euros d'allocations, mais tout le reste est à notre charge", dénonce-t-elle. 

    L'Éducation nationale nous a proposé 60 heures de formation, dont une journée qui parlait de l'autisme

    Florence, auditrice  

    La présidente de l'association pointe des auxiliaires de vie sociales qui ne sont pas assez formées. "On ne peut pas en quelques heures apprendre à ces AVS de gérer un fauteuil roulant, des personnes sourdes, aveugles, autistes, alarme-t-elle. La formation adaptée prend des années. Florence, auxiliaire de vie dans les Yvelines confirme cette faible formation. "L'Éducation nationale nous a proposé 60 heures de formation, dont une journée qui parlait de l'autisme", précise-t-elle. Pourtant, ces auxiliaires sont primordiales au bien-être de l'enfant autisme, lui permettant "le suivi de tous les apprentissages mais aussi l'intégration scolaire"

    Pour Olivia Cattan, les enfants autistes "sont abandonnés et sont des sous citoyens". Environ 80% d'enfants qui ne sont pas scolarisés. Un pourcentage qui oblige les familles aujourd'hui à partir, dans des pays où une prise en charge est proposée. Ce jeudi 21 avril, la secrétaire d'État chargée de ces questions doit annoncer un certain nombre de mesures. 

    Olivia Cattan n'est pour autant pas dupe. Elle dénonce un président en fin de mandat, qui jusqu'à maintenant n'a appliqué aucune mesure. Ces "mesurettes" comblent simplement les brèches et préparent la prochaine élection présidentielle, mais seront insuffisantes pour rattraper 40 années de retard. La présidente de SOS Autisme ne cache pas sa déception. "La gauche déserte complètement ce monde du handicap et s'en fout", s'indigne-t-elle.

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  • Allergie aux pollens: risque "élevé à très élevé" dans le nord-est de la France

    Publié le :

    Lundi 18 Avril 2016 - 11:20

    Dernière mise à jour :   Lien

    Lundi 18 Avril 2016 - 11:40
    Du 15 au 22 avril, le risque allergique aux pollens est "élevé à très élevé" dans un large quart nord-est de la France, met en garde le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) qui a publié une carte interactive de vigilance.
     
     
    De la Normandie à la Vienne et jusqu'aux Alpes, les allergiques souffrent surtout les pollens de bouleau.
    (Image d'illustration).
    ©Lcham/Sipa
     

    Tous aux abris, la saison des pollens a commencé. Du 15 au 22 avril, le risque allergique est "élevé à très élevé" dans un large quart nord-est de la France, alerte le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). Sur son site internet, l'organisme a publié une carte interactive de vigilance sur laquelle est décrit le risque allergique pour chaque pollen en fonction du département.

    Sur un large quart sud-est, de la Normandie à la Vienne et jusqu'aux Alpes, les allergiques souffrent surtout les pollens de bouleau. De l'est breton à la Lozère, le risque est moyen à localement élevé. Moins gênants que les pollens de bouleau, les pollens de charme sont tout de même responsables d'un risque allergique élevé sur l'Alsace, moyen à localement élevé du Nord-Pas-de-Calais à la Savoie et très faible à faible sur le reste du territoire. La région parisienne et le Sud sont quant à eux affectés par les pollens de platane.

    Dans le sud-ouest, les allergiques sont surtout gênés par les pollens de chêne dans la région Aquitaine (risque faible à moyen). Ces derniers sont également présents jusqu'aux Pays de la Loire, en région méditerranéenne et le long de la Vallée du Rhône. Présents de la Corse à la Bretagne mais peu gênants, les pollens de graminées sont à surveiller sur la côte Atlantique. Quant aux pollens de pariétaire, ils gagnent du terrain sur le pourtour méditerranéen. Si leur risque allergique est faible, il peut être localement élevé. Enfin, les pollens de mûrier, actuellement concentrés sur le pourtour méditerranéen, gagneront sans doute du terrain dans les prochains jours. Et le RNSA de conclure: "seule la pluie pourra apporter un répit bien mérité pour les allergiques".

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  • Autisme: plusieurs centaines de personnes à la 13ème "Marche de l'espérance"

    Publié le :

    Dimanche 03 Avril 2016 - 14:37   lien

    Dernière mise à jour :

    Dimanche 03 Avril 2016 - 14:38
    Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Paris à l'occasion de la journée internationale de sensibilisation à l'autisme. L'association Vaincre l'autisme à l'origine du rassemblement dénonce notamment un système français discriminant pour les personnes atteintes de cette maladie.
     
     
    "Les meilleurs traitements relèvent de l'éducation, pas du système sanitaire et médico-social", relève l'association Vaincre l'autisme.
    ©Joel Saget/AFP

    Plusieurs centaines de personnes ont participé samedi 2 à la 13ème "marche de l'espérance" pour la cause de l'autisme à Paris, afin de demander une meilleure prise en charge des enfants autistes dans la société, a-t-on appris auprès des organisateurs.

    Les participants, 300 selon la police, 500 selon l'association organisatrice Vaincre l'autisme, étaient venus de toute la France pour marcher entre le parvis de l'Hôtel de Ville et l'Assemblée nationale, à l'occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme.

    Vaincre l'autisme revendique notamment "la fin de la psychiatrisation des personnes autistes et l'abolition des prises en charge inadaptées" et la "scolarisation effective des enfants autistes dans l'école de la République", pour mettre "fin à la discrimination" dont sont victimes en France les personnes atteintes d'autisme.

    "On sait aujourd'hui que les meilleurs traitements relèvent de l'éducation, pas du système sanitaire et médico-social: nous revendiquons une nouvelle législation qui aille dans ce sens", a expliqué à l'AFP M'Hammed Sajidi, président et fondateur de Vaincre l'autisme, qui entend solliciter les parlementaires la semaine prochaine.

    Selon M. Sajidi, "le système sanitaire et médico-social a des principes et des procédures qui n'ont rien à voir et empêchent la qualité de la prise en charge de se mettre en place: le Premier ministre doit séparer les budgets".

    L'association demande également le développement "des structures innovantes" - 29 structures expérimentales (appelées "établissements d'excellence") à l'heure actuelle - qu'il "faut multiplier sur tout le territoire" car elles "donnent des résultats très probants en terme d'autonomie"."Cette marche existe depuis 2003, et les revendications sont toujours les mêmes: c'est triste", a commenté le responsable associatif.

    Dans un communiqué commun, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Ségolène Neuville, se disent "déterminées à mettre en œuvre les collaborations nécessaires pour que la scolarisation des élèves présentant des TSA (trouble du spectre autistique, NDLR) progresse quantitativement et qualitativement ".

    Elles rappellent l'ouverture de 50 unités supplémentaires d'enseignement en écoles maternelles (UEM) pour la rentrée 2016, ce qui portera à 110 le nombre d'UEM créées dans le cadre du troisième plan autisme (2013-2017).

    "En 2015-2016, 29.326 élèves avec TSA sont scolarisés en milieu ordinaire, soit une augmentation de 144% depuis 2008 et 30% depuis 2012", souligne le communiqué.

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  • Journée mondiale de l'autisme : une "école du futur" pour accompagner les enfants vers l'autonomie

    L'autisme est un trouble du développement encore mal pris en charge en France. Alors certaines structures innovantes tentent d'y remédier. Francetv info s'est rendu à la FuturoSchool, qui accueille douze enfants autistes.

    L'un des enfants de la FuturoSchool est en pleine séance d'apprentissage.L'un des enfants de la FuturoSchool est en pleine séance d'apprentissage. (VINCENT NAGEOTTE / VAINCRE L'AUTISME)

     

    Marthe Ronteix

    Mis à jour le 02/04/2016 | 16:25, publié le 02/04/2016 | 07:50   lien

    image il y a 4 minutes

    VIDEO FRANCE 2/CASH INVESTIGATION. Platini, Messi, le Premier ministre islandais... "Panama Papers" : enquête sur les sociétés offshore et les paradis fiscaux

    Dans un grand espace rempli de jouets, de ballons et de cerceaux colorés, Noam et Arthur jouent au basket. Les deux enfants semblent bien s'amuser, même si l'un des deux apparaît un peu réservé. De temps à autre, un intervenant souffle des phrases à l’oreille de Noam, un adolescent autiste de 15 ans, pour qu'il communique avec son compagnon de jeu. “Il n’arrive pas à faire spontanément des demandes, alors il faut l’aider un peu”, explique Elise Marino, l'une des deux psychologues de la FuturoSchool. Car, à y regarder de plus près, Noam est en pleine séance de "playdate" : il apprend à se sociabiliser en jouant avec un autre enfant. Une méthode ludique qui a fait ses preuves dans cet établissement, niché dans le 11e arrondissement de Paris.

    Une personne sur 100 est atteinte d'autisme, d'après le ministère de la Santé. Depuis 2012, ce trouble envahissant du développement a été déclaré grande cause nationale. Plusieurs mesures ont été prises, comme l'ouverture de classes spéciales dans les écoles maternelles. Mais la prise en charge des enfants reste insuffisante. La FuturoSchool propose une solution alternative. Francetv info s'est rendu dans cette structure expérimentale, qui accueille des enfants autistes depuis 2006.

    "On s'adapte au mieux aux besoins de l'enfant"

    La FuturoSchool fait partie des vingt-neuf structures innovantes que compte la France. Elle prend en charge douze enfants et jeunes autistes de 5 à 25 ans pendant 23 heures par semaine. Le reste du temps, ils le passent à l'école, pour la plupart d'entre eux, avec l'aide d'une auxiliaire de vie scolaire. "L'école du futur" est là pour soutenir les apprentissages, mais ne remplace pas l'école ordinaire.

    On y apprend plutôt à se comporter avec les autres, à gérer ses frustrations... “Si on ne prend en charge que douze enfants, c'est parce qu’il faut s'adapter au mieux à leurs besoins, donc rester une petite structure réactive”, explique M’Hammed Sajidi, qui a fondé l'association Vaincre l'autisme pour aider son fils Samy, il y a quinze ans.

    Pour trouver une structure adaptée, les parents d'enfants autistes doivent affronter un parcours du combattant. D'office dirigés vers le service de psychiatrie d'un hôpital de jour, nombreux sont ceux qui ont été déçus. M'Hammed Sajidi a même dû retirer son fils d'un service dans lequel il subissait des maltraitances. Avec d'autres parents, il a donc pris les choses en main et créé la FuturoSchool.

    Seul critère d'admission : l'implication des parents

    Dans cette école, pas de travail en groupe. Pendant les deux heures que dure une séance, chaque intervenant s'occupe d'un seul enfant, selon un programme précis établi selon ses besoins spécifiques. Un principe coûteux pour une structure gratuite, financée à 100% par les subventions de l'Etat depuis 2009. Mais pour M'Hammed Sajidi, c'est aussi un investissement public sur l'avenir : "Si les enfants sont pris en charge tôt, ils ont plus de chances d’être autonomes, donc ils coûteront moins cher à la société à l’âge adulte." 

    Une autonomie qui passe aussi par l'implication des parents dans l'éducation de leur enfant. C'est d'ailleurs le seul critère pour entrer à la FuturoSchool. "On voit les parents une heure par semaine, ils sont au courant de ce que fait leur enfant. De toute façon, si on ne poursuit pas la stimulation à la maison, ça ne peut pas marcher", détaille la psychologue. Et, pour les parents, se sentir accompagnés est essentiel.

    "On a vu la différence en quelques semaines"

    Parmi eux, Stéphanie Tanguy, la mère de Noam, 15 ans, qui joue au basket avec Arthur, se souvient. “Quand on a atterri dans cette association, on se sentait complètement largués dans la nature. A l'hôpital, Noam a été diagnostiqué autiste du bout des lèvres à 2 ans et demi. On nous a donc dirigés vers un hôpital de jour, dans un service de psychiatrie, mais il ne faisait aucun progrès et ses troubles étaient très importants." Alors les parents ont inscrit Noam à la FuturoSchool, avant même qu'elle ne soit financée par l'Etat.

    Noam (à droite) joue avec son copain Arthur (à gauche) pour apprendre à faire des demandes selon les objectifs de son programme.Noam (à droite) joue avec son copain Arthur (à gauche) pour apprendre à faire des demandes selon les objectifs de son programme. (MARTHE RONTEIX / FRANCETV INFO)

    “On a vu la différence au bout de seulement quelques semaines. Aujourd’hui, c’est un ado qui va à l’école, qui a des copains, qui fait du sport et apprend l’anglais, sourit la maman. Il est scolarisé en quatrième dans une classe Ulis [unité localisée pour l’inclusion scolaire]. Quand on sait qu’à 6 ans, il ne prononçait que quelques mots et n'était pas propre, ça paraît à peine croyable." A présent, elle se permet même d'imaginer que Noam sera autonome un jour.

    "Les enfants autistes n'ont pas besoin de psychanalyse"

    La réussite de Noam vient notamment de l'application d'une méthode tout droit venue des Etats-Unis : l'A.B.A. (analyse appliquée du comportement), préconisée par l'Inserm depuis 2004. C'est une méthode éducative et comportementaliste qui permet aux enfants de se passer de médicaments. Cette approche leur enseigne à communiquer et à se rendre disponible pour apprendre. 

    “A la FuturoSchool, nous sommes contre l’orientation des enfants autistes vers la psychiatrie, qui est trop tournée vers la psychanalyse. Ce n’est pas ce dont ils ont besoin, expose la psychologue Elise Marino. Pourtant, on ne nous prépare pas à faire autre chose pendant nos études et c’est vraiment dommage. Ici, on applique la méthode A.B.A., basée sur des données scientifiques, et avec des résultats prouvés qu’on voit nous-mêmes tous les jours.”

    Grâce à ce cahier plein d'images à scratch appelé PECS (Système de Communication par Échange d’Images), les enfants qui ne parlent pas peuvent s'exprimer.Grâce à ce cahier plein d'images à scratch appelé PECS (Système de Communication par Échange d’Images), les enfants qui ne parlent pas peuvent s'exprimer. (MARTHE RONTEIX / FRANCETV INFO)

    Elise Marino prend l'exemple d'une petite fille de 6 ans qui ne parlait pas du tout en arrivant à la FuturoSchool, en septembre. Les intervenants et les psychologues ont mis en place un système de communication avec un échange d'images qui lui permet de se faire comprendre. "Ses troubles du comportement ont beaucoup diminué depuis", constate la psychologue.

    "C'est épuisant, mais on apprend sans cesse"

    Pour M'Hammed Sajidi, le manque de formation des professionnels est un vrai problème. La FuturoSchool forme ses équipes en interne selon une organisation pyramidale. Au sommet, un superviseur spécialiste de l'A.B.A., puis deux psychologues et, enfin, douze intervenants qui appliquent le programme défini par les spécialistes et les parents.

    Un mode de fonctionnement qui peut créer des vocations. C'est le cas de Marjorie, qui n'y connaissait rien à l'autisme quand elle est arrivée à la FuturoSchool. Son diplôme d’éducatrice spécialisée en poche, elle s'est lancée après trois semaines de formation, sans vraiment savoir à quoi s'attendre. “C’est un travail un peu épuisant, parce qu’on est toujours dans la sollicitation. Mais je suis tombée amoureuse, en quelque sorte, des enfants autistes. J’aime le contact avec eux et le fait d’être guidée par les spécialistes en permanence. Rien n’est laissé au hasard et on n’est jamais seul face à une difficulté avec un enfant. On apprend sans cesse." 

    Et les enfants rendent au centuple l'attention dont ils bénéficient, à leur manière. Dans ce grand espace ouvert et coloré, ni cris ni pleurs, mais des rires et une énergie à revendre. Samy, 25 ans, farfouille dans un placard pour trouver un jeu, Salas, 8 ans, s'amuse avec des bulles de savon et commence à prononcer des sons, pendant que Raphaël s'exerce à reconnaître des objets du quotidien. "Maintenant que je connais la méthode de la FuturoSchool, j’aurais du mal à travailler dans un service hospitalier classique", glisse Marjorie, sourire aux lèvres.

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