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    • EXCLUSIF. Temps de travail des fonctionnaires : le rapport que Valls veut cacher

      EXCLUSIF. Temps de travail des fonctionnaires : le rapport que Valls veut cacher
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    • En moyenne, les agents des administrations travaillent 15 journées de moins par an que les salariés du privé. C'est ce que révèle une étude qui devait être remise ce jeudi au Premier ministre. Avant d'être ajournée in extremis... "L'Obs" en dévoile les principales conclusions.

      L'ObsPublié le 25 mai 2016 à 09h57
     

    Lire le dossier "Les fonctionnaires devront-ils travailler plus ?" dans "l'Obs", en kiosque jeudi 26 mai.

    Les gros bras de la CGT ne sont sans doute pas prêts d’obtenir le retrait du projet de loi sur le Travail comme ils le revendiquent en organisant un blocus des raffineries pétrolières et des centrales nucléaires. Mais en appelant à la grève générale ce jeudi, ils ont déjà provoqué l’ajournement d’un rapport sur "le temps de travail dans la fonction publique", qui promettait de faire grand bruit.

    "La remise à été décalée pour des raisons de calendrier", a-t-on appris de Matignon, le 24 mai dans la matinée. In extremis, l'exécutif a préféré ne pas ajouter une provocation au programme, très chargé, des affrontements sociaux. Les observations et les pistes de réformes formulées par le rapporteur Philippe Laurent, maire UDI de Sceaux et ami de Valls, pour faire respecter la durée légale de 35 heures hebdomadaires dans les administrations, sont soudain apparues inopportunes. Annick Girardin, la ministre de la Fonction publique, déclare :

    "Le Premier ministre devait faire un discours. Mais une question de temps s'est posé à nous en raison des déplacements de Manuel Valls à l'international et de la situation sociale dans le pays. Je le regrette mais je partage son avis."

    "L’Obs" s’est procuré le fameux rapport que Matignon ne saurait ouvrir pour l’instant. Diplomatique dans la forme mais net sur le fond, Philippe Laurent formule 34 recommandations pour "mettre fin au maintien de régimes dérogatoires à la base légale de 1.607 heures et à l'attribution de jours d'absence dépourvus de base légale". Il s’agit rien moins que de mettre enfin les 5 millions de fonctionnaires français au même régime horaire de travail.

     

    15 jours de travail de moins que dans le privé

    Une petite révolution, car en un an, les fonctionnaires français bossent en moyenne 110 heures de moins – 15 journées de moins que les salariés du privé. A la clé, des millions d’heures de travail qui pourraient faire progresser la productivité des services publics en épargnant le budget de l’Etat.

    Les comparaisons internationales ne sont guère favorables aux fonctionnaires français. Avec une durée légale hebdomadaire du temps de travail théorique de 35 heures dans les administrations, la France se situe en queue de peloton. La moyenne dans les administrations centrales des pays de l’OCDE est de 37,6 heures.

    Examinant les nombreux régimes horaires en vigueur dans les différents corps de la fonction publique, le rapport Laurent relève aussi des pratiques courantes à faire pâlir le moindre auditeur à la Cour des Comptes.

    Congés payés, RTT, jours fériés…

    Trop d’agents et de gestionnaires confondent allègrement congés payés et jours de RTT (réduction du temps de travail). Ici, les jours fériés ont aussi tendance à se multiplier : les agents des départements d’Outre-Mer bénéficient du jour de la célébration de l’abolition de l’esclavage, complété en Guadeloupe et en Martinique d'un jour supplémentaire de repos en l'honneur de l’abolitionniste Victor Schœlcher. S’y ajoutent six jours chômés en Guadeloupe (lundi gras, mardi gras, mercredi des cendres, mi-carême, Vendredi Saint, jour des défunts), et quatre en Guyane (lundi gras, mardi gras, mercredi des cendres, festival de Cayenne).

    Dans certains services, des évènements familiaux peuvent donner lieu à des autorisations spéciales d'absence. "Chaque collectivité a développé sa propre doctrine en la matière", est-il noté. Ici c'est trois jours de congés, hors congés payés, qui sont accordés pour un mariage, ailleurs dix jours. Ceci à la discrétion de l'employeur.

    Jours de fractionnement et compte-épargne temps

    Autre pratique douteuse : les jours de fractionnement. Un agent qui divise ses congés annuels en trois périodes d’au moins cinq jours ouvrés bénéficie d’un jour ou deux de congés supplémentaires. Philippe Laurent écrit :

    "Initialement prévue pour engager les agents à mieux étaler leurs congés quand ils en avaient moins, dans un souci de bonne marche des services, cette incitation a perdu sa justification à partir du moment où les agents disposent d’un volume de jours RTT et de jours de congés tel qu’il est devenu aisé d’étaler ceux-ci tout au long de l’année."

    Le zélé rapporteur souligne aussi le risque financier que fait peser le mécanisme du "compte épargne temps", qui permet aux agents de stocker leurs jours de repos non consommés afin de les utiliser plus tard ou de se les faire rembourser par l’Etat-employeur. Rien que dans les hôpitaux et la police, cette thésaurisation provoque l’immobilisation de 3 à 4 milliards d’euros qui s’apparentent à une dette.

    Mais qui osera désormais s’attaquer à ce chantier périlleux ? "La fonction publique doit être exemplaire", déclare Annick Girardin, prête à engager "très vite" une réflexion avec les organisations syndicales et les employeurs "pour discuter de la suite et de la forme à donner à ce rapport".

    A entendre certains syndicalistes contactés par "l’Obs", la discussion s’annonce difficile. Philippe Soubirous, de FO Fonction publique, dénonce :

    "On entretient le fantasme selon lequel les fonctionnaires travailleraient moins que les salariés, c'est faux."

    Seule la CFDT semble partager les objectifs réformateurs du gouvernement. Brigitte Jumel, de la CFDT Fonction Publique, déclare :

    "Si des agents font moins que la durée légale de 1.607 heures, on peut en discuter. Il n'est dans l'intérêt de personne de laisser penser qu'il y a plus de 5 millions de fonctionnaires qui se tournent les pouces."

    Chiche ? 

    Denis Demonpion et Sophie Fay

    L'Obs

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  • Le «policier héros» de la voiture incendiée à Paris décoré par Cazeneuve

    21 Mai 2016, 14h00 | MAJ : 21 Mai 2016, 14h00    LIEN
     
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    Le policier, dont la voiture avait été incendiée par des casseurs cette semaine, a été décoré ce samedi par Bernard Cazeneuve. Le policier, dont la voiture avait été incendiée par des casseurs cette semaine, a été décoré ce samedi par Bernard Cazeneuve.  @BCazeneuve

    Le policier, dont la voiture a été incendiée par des casseurs mercredi, a été décoré ce samedi par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

     

    L'homme et sa collègue présente dans la voiture au moment du départ de feu ont reçu la médaille d'or de la sécurité intérieure. François Hollande a participé à cette cérémonie pendant laquelle cinq policiers ou gendarmes ont été décorés.

     

    Cérémonie en l'honneur des policiers et gendarmes blessés au maintien de l'ordre, en présence de @fhollande




    Le ministre de l'Intérieur a salué «l'extrême maîtrise» du policier. Un sang-froid qui a également été remarqué sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes le renommant «Kung Fu Cop». Dans les vidéos de l'attaque diffusées sur Internet, on peut en effet voir le policier sortir calmement de son véhicule et faire face, sans sortir son arme et à mains nues, à un casseur armé d'une barre de fer.

    "Je salue l extrême maîtrise qui a été la vôtre" Bernard Cazeneuve au policier dont voiture à été incendiée mercredi




    Le jeune homme, qui était jusque-là adjoint de sécurité et qui devait quitter la police après avoir raté son examen, pourrait finalement être intégré, comme l'a souhaité Bernard Cazeneuve : «J'ai demandé au directeur général de la police nationale, en raison de l'image qu'il a donnée de l'institution, de bien vouloir prendre toutes dispositions pour que Kevin puisse être intégré comme gardien de la paix dans la police nationale».

    L'agression, dont les images ont fait le tour des médias et des réseaux sociaux, a eu lieu mercredi. Alors que des policiers manifestaient place de la République contre la «haine anti-flics», une contre-manifestation interdite s'est tenue au même endroit contre les «violences policières». Non loin de là, une quinzaine de personnes ont alors attaqué et incendié une voiture de police alors qu'une femme gardien de la paix et un adjoint de sécurité étaient à l'intérieur. Quatre personnes ont été arrêtées et doivent être présentées à un juge ce samedi pour une éventuelle mise en examen.
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  • Récit

    A Evry, un premier meeting hybride

    de Manuel Valls

    Par Laure Bretton 19 mai 2016 à 07:08  LIEN
     
     

     

     

    Manuel Valls à Evry mercredi soir. Photo Albert Facelly pour Libération

     

    Coincé entre sa loyauté institutionnelle et la volonté d'incarner le mouvement, le Premier ministre s'est lancé mercredi dans une série de rencontres directes avec les Français, dans son fief d'Evry.

     

    «Et maintenant, sous vos applaudissements, comme disait Jacques Martin… » Francis Chouat rajuste sa veste, remonte ses lunettes. Manifestement ravi de son rôle de Monsieur Loyal, l’actuel maire d’Evry accueille son prédécesseur devenu Premier ministre pour un exercice périlleux mêlant défense du bilan gouvernemental et perspectives pour la suite, quelle qu’elle soit. Un peu plus d’applaudissements en cascade et de ferveur, on aurait dit Manuel Valls lancé dans la course à la présidentielle. Déjà qu’il y a ce hashtag qui claque comme un slogan de campagne et comme un écho au «ça va mieux» présidentiel: «La France est belle»… D’un autre côté, si plus de trois ministres s’étaient perchés mercredi soir sur les tabourets du gymnase Jean-Louis Moulin pendant trois heures, cela aurait été dépeint en remake de «Hé Ho la gauche», les meetings organisés par les proches de François Hollande pour valoriser la politique menée depuis 2012.

     

    Preuves supplémentaires du côté hybride de la soirée, entre université populaire pro-Hollande et écurie pro-Valls: elle est financée pour moitié par la fédération PS locale et pour l’autre par l’association de financement de la primaire de Valls en 2011. Le service d’ordre est assuré par celui du parti mais les membres les plus influents du cabinet du Premier ministre ont fait le déplacement dont, fait rarissime, Véronique Bédague, sa directrice.

     

    «On ne va pas rajouter un candidat à un candidat»

     

    Mais vu la très mauvaise passe traversée par la majorité - nouveau passage en force sur la loi Travail, quasi-dépôt d’une motion de censure de gauche, multiplication des quasi-candidatures - «on ne va pas rajouter un candidat à un candidat, une écurie à une écurie, un bordel à un bordel», concède un membre du premier cercle vallsiste. Soit l’enfer de Matignon, où la loyauté institutionnelle empêche d’exister en tant que militant de sa cause personnelle.

     

    «Il nous reste douze mois pour faire au moins deux choses: continuer à agir dans tous les domaines et élargir les horizons, construire pour demain, recréer une dynamique pour la présidentielle», récite donc Valls dans son propos liminaire, pour lequel il a tombé la veste et retroussé ses manches. «Une soirée de débat où les ministres parlent la moitié du temps, c’est quand même la preuve qu’il ne joue pas perso», vante le sénateur Luc Carvounas. Valls défend quand même des propositions à lui, comme le service civique obligatoire pour toute une tranche d’âge ou le revenu universel pour les jeunes, «une idée qui mettra cinq, dix, quinze ans à se mettre en œuvre». On est priés de comprendre qu’il s’inscrit lui aussi dans ce «temps long».

     

    Peu importe que pour les centaines de policiers et gendarmes déployés autour gymnase pour repousser les opposants à la loi Travail ce soit «par là le meeting», Manuel Valls revendique un format inédit de rencontre «citoyenne». Mais cela rappelle quand même furieusement celles de Ségolène Royal en 2007 ou de Bruno Le Maire plus récemment. Une salle organisée comme un plateau télé avec du public sur les quatre côtés, une scène au niveau du sol, pas de pupitre, des tables hautes et des tabourets.

     

    On est là pour un «dialogue», d’où l’ambiance «studieuse» et les questions convenues et polies. «Je voudrais vous interpeller sur la mission locale…» «J’aimerais apporter mon témoignage d’enseignante…» Les réponses des ministres (Najat Vallaud-Belkacem, Patrick Kanner et Thierry Mandon) sont exclusivement des plaidoyers pro-domo. Celles de Valls dégagent un sentiment de déjà-vu patent. Sa nouvelle devise: une «France confiante, créative et fraternelle».

     

    «Faire remonter le positif»

     

    Officiellement, même les mécontents de la politique menée par l’exécutif sont les bienvenus dans ces réunions qui s’étaleront jusqu’à la mi-juillet. La prochaine est prévue le 28 mai à Clermont-Ferrand pour parler de culture. En réalité, il faut s’inscrire à l’avance et les rangs sont composés si ce n’est de militants socialistes, à tout le moins de sympathisants acquis à la cause. Venus en minibus de la Marne avec une vingtaine de militants PS, Safia et Emmanuel sont là «pour faire remonter le positif sur ce qu’a fait le gouvernement pour les jeunes». Rien que du (beau) jeu collectif? «Honnêtement, si Hollande ne part pas je ne vois personne d’autre que Valls pour être candidat» en 2017, prends quand même soin de préciser Safia.

     

    Il faudra attendre les deux dernières questions de la soirée, sur le coup de 23 heures, pour qu’un petit vent de fronde souffle sur la salle de sports grise et jaune. Pourquoi avoir enterré le récépissé de contrôle d’identité, demande un jeune homme avant qu’un autre n’accuse carrément le chef du gouvernement d’être un «imposteur» et qualifie l’utilisation du 49-3 sur la loi El Khomri de «honte pour la démocratie». Toute la soirée se déroule sans un cri, sans un bruit et quasiment sans un applaudissement. Sauf quand Manuel Valls, ne pouvant plus se retenir, raille «ceux qui veulent se lancer dans le porte-à-porte» pour rencontrer les Français. «Nous, ça fait bien longtemps qu’on fait du porte-à-porte hein», ajoute le Premier ministre. La salle jubile. Emmanuel Macron appréciera.

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  • Jihadisme: Valls présente un plan renforcé, avec un centre de «réinsertion» par région

     

    Par AFP 9 mai 2016 à 14:22     lien

     

     

    Le Premier ministre Manuel Valls lors d'une conférence de presse sur la radicalisation le 9 mai 2016 en présence de Bernard Cazeneuve ministre de l'Intérieur (g) et de Jean-Jacques Urvoas ministre de la Justice, à Paris Photo Eric FEFERBERG. AFP

     

     

    Le Premier ministre Manuel Valls a présenté lundi un plan renforcé de lutte contre le jihadisme, qui met l’accent sur la prise en charge des personnes «radicalisées» avec la création dans chaque région française d’un «centre de réinsertion».

    Selon ce plan dévoilé à Matignon à l’issue d’une réunion gouvernementale avec douze ministres, les 13 régions métropolitaines doivent disposer d’ici fin 2017 d’un tel centre, de petites structures d’une trentaine de personnes.

    Le premier ouvrira cet été en Indre-et-Loire, avec des jeunes volontaires. Un deuxième, prévu d’ici la fin de l’année, «traitera des cas plus lourds», dont des repentis de retour de Syrie.

    «Au moins la moitié» des futurs établissements accueilleront, «à la demande de l’autorité judiciaire», des personnes «qui ne peuvent pas être placées en détention» mais sous contrôle judiciaire, a précisé Manuel Valls.

    Outre mer, un centre est envisagé à Mayotte, selon le gouvernement.

    Le plan, qui recycle pour une grande partie des mesures déjà annoncées ou réalisées, vise «à doubler en deux ans les capacités de prise en charge» des jeunes actifs dans les réseaux jihadistes ou pouvant rejoindre leurs rangs, ainsi que leurs familles. Actuellement, 1.600 jeunes «font l’objet d’un accompagnement», selon l’exécutif. L’objectif est d’atteindre 3.600 personnes dans deux ans.

    Selon un dernier décompte de Matignon, près de 9.300 personnes ont été signalées pour «radicalisation violente», dont 30% de femmes et 20% de mineurs. En prison, le gouvernement estime que 1.500 des 66.000 détenus en France sont «radicalisés».

    Manuel Valls a rappelé que sur les 15 projets d’attentats déjoués depuis 2013, six étaient portés par des individus de retour de la zone syro-irakienne, où combattent actuellement 627 Français, «le contingent le plus important en Europe».

    - 40 millions d’euros -

    Pour financer ces nouvelles mesures, une enveloppe de 40 millions d’euros supplémentaires est prévue d’ici 2017, avec notamment la création d’une cellule de coordination de l’action des préfets, des collectivités locales et des associations.

    «La lutte contre le jihadisme est sans doute le grand défi de notre génération», a affirmé le chef du gouvernement, entouré de plusieurs ministres, dont Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Jean-Jacques Urvoas (Justice).

    L’exécutif, qui a déjà lancé des partenariats avec les géants du net, veut «construire de puissants contre-discours» pour «contrecarrer la propagande jihadiste et salafiste et casser cette entreprise d’embrigadement à grande échelle».

    L’une des mesures vise la mise en place d’un «conseil scientifique permanent» sur la radicalisation et le terrorisme, qui pourrait coordonner un réseau de recherche et renforcer les liens entre chercheurs et fonctionnaires de l’antiterrorisme.

    «Nous avons besoin des voix de l’islam de France. Elles doivent se faire entendre encore plus fort qu’elles ne le font aujourd’hui», a martelé le Premier ministre. Dimanche, le Conseil français du culte musulman (CFCM) avait annoncé la mise en place d’un «conseil théologique» pour lutter contre la propagande jihadiste.

    Autre point important: le contrôle des personnes occupant des postes sensibles. Les enquêtes administratives visant à passer au crible les professions réglementées sont actuellement menées tous les trois ans, mais l’objectif est d’en réaliser «au fil de l’eau», avec des contrôles «à périodicité resserrée».

    Ce criblage sera «étendu au dispositif de préparation des grands évènements», alors que l’Euro-2016 de football commence le 10 juin en France.

    Côté détection, le volet français du fichier dit PNR («Passenger Name Record»), registre des données des passagers aériens, «entrera progressivement en vigueur» et sera opérationnel d’ici deux ans, alors que la France a été le fer de lance de sa récente adoption au niveau européen.

    Enfin, le plan reprend plusieurs mesures du projet de réforme pénale en cours d’examen au Parlement, comme le contrôle administratif pour des personnes de retour du jihad, la refonte du renseignement pénitentiaire et l’introduction à la perpétuité réelle pour des faits de terrorisme.

    AFP
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  • Loi travail : Manuel Valls

    menace d’utiliser le 49-3

    « Donc verrons semaine prochaine, texte passer », déclaré Manuel Valls, propos projet loi Travail.

     

    « Donc nous verrons la semaine prochaine, mais ce texte doit passer », a déclaré Manuel Valls, à propos du projet de la loi Travail. - SIPA

    Les Echos | Le 06/05 à 15:58     Lien

     

    Alors que Myriam El Khomri refuse de faire planer la « menace » du 49-3, Manuel Valls n’exclut pas d’y recourir car « ce texte doit passer ».

     

    Mardi, le projet de la loi Travail est arrivé sur les bancs de l’Assemblée nationale . Et la question n’est plus tant de savoir si le texte polémique sera validé ou non, mais de savoir si oui ou non le gouvernement utilisera le 49-3 pour le faire passer. Si du côté de l’opposition, on fustige un tel recours, le pouvoir ne semble pas arriver à produire un discours uniforme sur une hypothèse qui se fait de plus en plus réelle.

    Vendredi soir, le Premier ministre est l’invité de « Bibliothèque Médicis » sur Public Sénat. Et dans un enregistrement visionné en avant-première par l’AFP, Manuel Valls aurait affirmé qu’« il ne faut jamais renoncer à un moyen constitutionnel ». Avec cette déclaration, l’hôte de Matignon entend bien ne pas exclure l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution pour faire adopter le projet de loi Travail au Parlement.

     

    84 recours au 49-3 depuis 1958

    Pas si étonnant que cela étant donné que le texte, après moult désaccords, polémiques et mouvements de contestations, ne fait toujours pas l’unanimité. Et puis, le gouvernement socialiste a déjà fait appel à cette procédure, qui permet de faire adopter un texte sans vote si le gouvernement échappe à une motion de censure, pour la loi Macron. Un recours qui a été déjà utilisé 84 de fois depuis 1958, dont déjà deux fois par le gouvernement Valls.

     

    Mais il y a un hic. Mardi, la ministre du Travail Myriam El Khomri a déclaré dans les colonnes du « Parisien/Aujourd’hui en France », que si « la Constitution prévoit cet outil », elle « refuse de faire planer la menace » du 49-3 pour faire passer le projet qu’elle porte . Une position que partage une partie de la gauche qui demande d’exclure complètement l’idée d’un tel recours.

    « Ce texte doit passer »

    Au détour de cette longue interview-portrait d’une heure présentée par Jean-Pierre Elkabbach, le Premier ministre a réaffirmé sa « volonté de convaincre » sa majorité de voter en faveur de ce texte qu’il qualifie de « texte important ». Il a également rappelé que « l’immense majorité des députés socialistes soutient ce texte mais ceux qui ont une autre conception du dialogue social veulent voter contre. Donc nous verrons la semaine prochaine mais ce texte doit passer ».

    En début de semaine, alors qu’il rentrait de son voyage dans le Pacifique, Manuel Valls avait confié à des journalistes que le 49-3 « n’est pas un choix que nous privilégions. Chaque chose en son temps ». Ce temps-là est peut-être arrivé, au risque d’irriter encore un peu plus l’opinion publique. Près de trois Français sur quatre sont opposés au projet de loi selon un récent sondage .

     
    Lire aussi

    > Loi Travail : Hollande veut « un compromis juste »

     

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  • Polémique

    Le ministère de l'Education exclut un tirage au sort pour l'entrée en fac de médecine

    Par Nathalie Raulin 5 mai 2016 à 12:50   Lien
     

     

     

    Lors d'un examen à la faculté de médecine de Marseille en décembre 2012. Photo Anne-Christine Poujoulat. AFP

     

    Le secrétaire d'Etat à l'enseignement supérieur, Thierry Mandon, considère qu' «il n’y a pas plus stupide comme moyen de sélection».

     

     

    Les futurs bacheliers qui souhaitent s’inscrire en première année de médecine en Ile-de-France vont-ils être, faute de places suffisantes, sélectionnés par tirage au sort? L’information relayée par le Monde de jeudi a en tout cas déclenché un gros branle-bas de combat politico-administratif.

    Joint par Libération, le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur Thierry Mandon s’y oppose en tout cas fermement: «Je ferais tout pour que le tirage au sort pour accéder en première année de médecine n’existe jamais: il n’y a pas plus stupide comme moyen de sélection surtout pour accéder à des filières très sélectives». Dans l’entourage de la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, on précise qu’un tel scénario n’a d’ailleurs jamais été évoqué, les services travaillant sur des demandes d’inscription équivalente à l’an passé. Retour sur un imbroglio stressant pour les aspirants aux professions de santé qui passent leur bac dans moins de quatre semaines…

    Tout part d’une confidence au Monde du Service interacadémique d’affectation des étudiants en première année d’études médicales et odontologiques (Sadep). Selon ce dernier, le rectorat de Paris aurait, pour la première fois, fixé une capacité d’accueil limitée en Ile-de-France en première année commune aux études de santé (Paces), en accord avec le ministère de l’Education nationale: seuls 7 500 étudiants seront admis en septembre, alors qu’ils étaient plus de 8 143 en 2015.

    Si l’on ignore encore combien de futurs bacheliers postuleront cette année, les vœux déjà formulés sur le portail Admission post­bac (APB) indiquent qu’ils seront au moins aussi nombreux que l’année dernière. Ainsi, 8 000 terminales auraient inscrit cette filière (Paces) en premier vœu. Le différentiel par rapport au nombre de places disponibles pourrait donc obliger plus de 600 étudiants franciliens ayant choisi la Paces comme premier vœu à se rabattre sur leur second choix après tirage au sort, soit près de 8 % des candidats. «C’est n’importe quoi, s’agace Thierry Mandon. Formellement, par mesure de précaution, la possibilité de tirage au sort existe effectivement pour les facs de médecine, qui ont depuis longtemps des plafonds d’effectifs. Mais il n’a jamais été utilisé en fac de médecine où la première année est commune à toutes les formations pour les professions de santé: vu le nombre d’étudiants concernés, l’inscription en première année est libre. La sélection, très dure, a lieu à la fin de cette année-là.» Et le cru 2016-2017 ne devrait pas déroger aux précédents: «Entre les vœux des étudiants et les inscriptions réelles, il y a toujours un ajustement à la baisse», précise-t-on chez Vallaud-Belkacem, qui s’interroge sur l’origine de cette information «malveillante». «Pour nous, le problème ne se pose tout simplement pas cette année.» Jeudi en début d'après midi, le Rectorat de Paris a confirmé par voie de communiqué que «la première répartition de 7.500 places devrait être suffisante», qu'«elle sera ajustée si nécessaire» et qu'il entendait «éviter le recours au tirage au sort et permettre à tout nouveau bachelier francilien de pouvoir suivre les études de son choix.»

    Depuis dix ans, la pratique du tirage au sort post-bac se répand pourtant dans l’université française. Un corollaire de la multiplication des licences «à capacité limitée», affichant un nombre maximum de places en première année. Cette pratique bizarre renvoie à une équation très française : l’université doit accueillir tous les bacheliers qui le demandent avec interdiction de sélectionner, mais sans que l’Etat n’augmente les moyens alloués en proportion, et en respectant l’injonction de diminuer l’échec en première année ainsi que l’obligation de mieux insérer les étudiants professionnellement.

    Ce système pourrait-il gagner les facultés de médecine dont les bancs sont surchargés? C’est la crainte du vice président de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), Rémi Patrice: «On s’approche du point de rupture, a-t-il indiqué. Il y a de plus en plus de candidats et les amphithéâtres ne sont pas extensibles à l’infini. Paris n’est que le symptôme d’un problème plus global.». Sur le plateau de BFMTV, Sébastien Foucher, président de l’Anemf a quant à lui exprimé sa colère, attendant que «le ministère nous dise que le rectorat s’est emballé, et qu’ils vont revenir sur cette décision». Thierry Mandon s’y emploie: «Si un jour, nous devions préselectionner les étudiants dès la première année, nous utiliserions d’autres moyens.»

    Nathalie Raulin
    ⌂ Contacter A propos de nous iPad Magic Médecine France Globale Sport Culture High-Tech Entreprise La Haute Autorité recadre Les Républicains — Primaire à droite Mai 04 17:31 2016 par Napoleon Lievremont Alain Juppé le 25 avril 2016 à Bordeaux Elle "recommande" donc que le bureau politique de LR, instance dirigeante du parti, soit de nouveau saisi "des propositions de modifications de la Charte de la primaire permettant un vote effectif des Français établis hors de France". Une décision prise à une large majorité des 47 cadres de LR présents, mais en l'absence de presque tous les prétendants déclarés à la primaire... Cette modification a immédiatement déclenché l'ire de plusieurs candidats à la primaire à droite s'insurgeant d'un changement qui n'aurait pas été validé par la Haute Autorité. Le comité d'organisation de la primaire et la présidente de la haute autorité de la primaire Anne Levade avaient pourtant déjà commencé l'audition des prestataires pour l'organisation du scrutin. Suivent Bruno Le Maire (15%, -1 point), François Fillon (9%, inchangé) et Nathalie Kosciusko-Morizet (4%, +1). La Haute autorité tient à attirer l'attention sur les difficultés propres à l'organisation du scrutin pour les 1,2 millions de Français établis hors de France inscrits sur la liste électorale consulaire et aux conséquences qui peuvent en résulter. Dans un communiqué, la Haute autorité écrit donc que le vote papier "n'est pas [la position] qui lui avait été transmise jusqu'à présent et sur la base de laquelle elle a travaillé". Selon elle, le vote papier pour les Français de l'étranger aurait donc des conséquences néfastes sur la tenue du scrutin. A noter surtout dans ce sondage: un Français sur quatre est prêt à participer à la primaire des Républicains en novembre. L'ancien ministre de l'Intérieur admet une succession d'hésitations au sein du parti et souligne que le vote électronique avait "des avantages mais aussi des inconvénients". Une visite stratégique pour un possible futur candidat à l'élection présidentielle... "Je ne vois pas au nom de quoi un mec de la Somme devrait faire 40 kilomètres pour aller voter, alors que pour un golden boy, ce serait aussi facile", a rétorqué selon l'Opinion, le chef de l'opposition à l'argumentaire de Thierry Solère, en charge de l'organisation, en faveur du vote électronique. Connexe: Nouveau record de fréquentation chez les jeunes en 2015 — Cinéma Clément Poitrenaud annonce sa retraite — Rugby DSK au secours de l'économie tunisienne Le réveil de la force réalisé avec des Emoji — Star Wars Day Paris ne convainc (toujours) pas Bruxelles — Déficit public Sa compagne accouche du neuvième enfant de l'acteur — Eddie Murphy Un bébé est né avec 11 doigts et orteils en plus Le repreneur sera connu le 17 mai — RC Lens La flamme olympique des JO de Rio est arrivée au Brésil Warhammer 40 000 : Dawn of War III annoncé en vidéo Marseille : Le nouveau maillot fuite… sur le site officiel Et cette publicité après 20 heures — France Télévisions Les enseignants du primaire vont toucher 800 euros de plus par an Danemark : un terroriste du Bataclan dans une exposition polémique Le mystère reste entier sur une possible overdose — Mort de Prince Dernières nouvelles "Il faut rétablir la trêve à Alep" — Syrie Dilma Rousseff ne lâche rien mais augmente les dépenses sociales — Brésil Dilma Rousseff ne lâche rien mais augmente les dépenses sociales — Brésil Le configurateur du Model X est en ligne — Tesla Le configurateur du Model X est en ligne — Tesla Une synagogue bientôt transformée en mosquée — Marseille Une synagogue bientôt transformée en mosquée — Marseille Golden State commence bien, Toronto arrache sa qualification Golden State commence bien, Toronto arrache sa qualification D'autres nouvelles Donald Trump s'adjuge cinq nouveaux Etats, Hillary Clinton quatre — Primaires américaines Katumbi désigné pour succéder à Kabila — Rdc Etats-Unis : 100 ans de prison pour un crime abomiable La fille aînée des Obama va entrer à Harvard Arezki Idjerouidène sera inhumé le 3 mai au cimetière Père Lachaise Pékin 2016: les Smart Brabus deviennent plus puissantes Cette-fois Emmanuel Macron commence à agacer François Hollande ! Incendie: une dizaine de personnes évacuées à Québec Contacter A propos de nous Copyright © 2015. Tous droits réservés - iPad Magic iPad Magic http://ipad-magic.com/2016/05/04/la-haute-autorit-recadre-les-r-publicains-primaire-droite.html
    La Haute Autorité recadre Les Républicains — Primaire à droite Mai 04 17:31 2016 par Napoleon Lievremont Alain Juppé le 25 avril 2016 à Bordeaux Elle "recommande" donc que le bureau politique de LR, instance dirigeante du parti, soit de nouveau saisi "des propositions de modifications de la Charte de la primaire permettant un vote effectif des Français établis hors de France". Une décision prise à une large majorité des 47 cadres de LR présents, mais en l'absence de presque tous les prétendants déclarés à la primaire... Cette modification a immédiatement déclenché l'ire de plusieurs candidats à la primaire à droite s'insurgeant d'un changement qui n'aurait pas été validé par la Haute Autorité. Le comité d'organisation de la primaire et la présidente de la haute autorité de la primaire Anne Levade avaient pourtant déjà commencé l'audition des prestataires pour l'organisation du scrutin. Suivent Bruno Le Maire (15%, -1 point), François Fillon (9%, inchangé) et Nathalie Kosciusko-Morizet (4%, +1). La Haute autorité tient à attirer l'attention sur les difficultés propres à l'organisation du scrutin pour les 1,2 millions de Français établis hors de France inscrits sur la liste électorale consulaire et aux conséquences qui peuvent en résulter. Dans un communiqué, la Haute autorité écrit donc que le vote papier "n'est pas [la position] qui lui avait été transmise jusqu'à présent et sur la base de laquelle elle a travaillé". Selon elle, le vote papier pour les Français de l'étranger aurait donc des conséquences néfastes sur la tenue du scrutin. A noter surtout dans ce sondage: un Français sur quatre est prêt à participer à la primaire des Républicains en novembre. L'ancien ministre de l'Intérieur admet une succession d'hésitations au sein du parti et souligne que le vote électronique avait "des avantages mais aussi des inconvénients". Une visite stratégique pour un possible futur candidat à l'élection présidentielle... "Je ne vois pas au nom de quoi un mec de la Somme devrait faire 40 kilomètres pour aller voter, alors que pour un golden boy, ce serait aussi facile", a rétorqué selon l'Opinion, le chef de l'opposition à l'argumentaire de Thierry Solère, en charge de l'organisation, en faveur du vote électronique. iPad Magic http://ipad-magic.com/2016/05/04/la-haute-autorit-recadre-les-r-publicains-primaire-droite.html
    La Haute Autorité recadre Les Républicains — Primaire à droite Mai 04 17:31 2016 par Napoleon Lievremont Alain Juppé le 25 avril 2016 à Bordeaux Elle "recommande" donc que le bureau politique de LR, instance dirigeante du parti, soit de nouveau saisi "des propositions de modifications de la Charte de la primaire permettant un vote effectif des Français établis hors de France". Une décision prise à une large majorité des 47 cadres de LR présents, mais en l'absence de presque tous les prétendants déclarés à la primaire... Cette modification a immédiatement déclenché l'ire de plusieurs candidats à la primaire à droite s'insurgeant d'un changement qui n'aurait pas été validé par la Haute Autorité. Le comité d'organisation de la primaire et la présidente de la haute autorité de la primaire Anne Levade avaient pourtant déjà commencé l'audition des prestataires pour l'organisation du scrutin. Suivent Bruno Le Maire (15%, -1 point), François Fillon (9%, inchangé) et Nathalie Kosciusko-Morizet (4%, +1). La Haute autorité tient à attirer l'attention sur les difficultés propres à l'organisation du scrutin pour les 1,2 millions de Français établis hors de France inscrits sur la liste électorale consulaire et aux conséquences qui peuvent en résulter. Dans un communiqué, la Haute autorité écrit donc que le vote papier "n'est pas [la position] qui lui avait été transmise jusqu'à présent et sur la base de laquelle elle a travaillé". Selon elle, le vote papier pour les Français de l'étranger aurait donc des conséquences néfastes sur la tenue du scrutin. A noter surtout dans ce sondage: un Français sur quatre est prêt à participer à la primaire des Républicains en novembre. L'ancien ministre de l'Intérieur admet une succession d'hésitations au sein du parti et souligne que le vote électronique avait "des avantages mais aussi des inconvénients". Une visite stratégique pour un possible futur candidat à l'élection présidentielle... "Je ne vois pas au nom de quoi un mec de la Somme devrait faire 40 kilomètres pour aller voter, alors que pour un golden boy, ce serait aussi facile", a rétorqué selon l'Opinion, le chef de l'opposition à l'argumentaire de Thierry Solère, en charge de l'organisation, en faveur du vote électronique. iPad Magic http://ipad-magic.com/2016/05/04/la-haute-autorit-recadre-les-r-publicains-primaire-droite.html
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  • A chaud

    Le gouvernement propose une prolongation de deux mois de

    l'état d'urgence

    Par AFP 4 mai 2016 à 13:23    Lien
     

     

     

    Des policiers surveillent la manifestation contre l'état d'urgence devant l'Assemblée Nationale à Paris le 5 février 2016. Photo Boris Allin. Hans Lucas pour Libération

     

    Cette prolongation de cet état d'exception n’intégrera pas de perquisitions administratives, a indiqué ce mercredi Stéphane Le Foll.

     

     

    Manuel Valls et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve ont présenté ce mercredi un projet de loi prolongeant de deux mois l’état d’urgence, sans les dispositions concernant les perquisitions administratives, a annoncé le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.

    Cette prolongation «pour une durée limitée à deux mois à compter du 26 mai» vise «à avoir tous les moyens nécessaires pour assurer la sécurité» de l’Euro-2016 de football puis le Tour de France cycliste, a-t-il précisé lors du compte-rendu du Conseil des ministres.

    Durant la période de prolongation, le gouvernement a décidé de ne pas rendre applicables les dispositions de la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence «permettant de mettre en oeuvre des perquisitions administratives», a-t-il ajouté.

    Des «mesures de restriction de la circulation des personnes ou des véhicules»

    Cette mesure, mise en œuvre après les attentats du 13 novembre, «ne présente plus le même intérêt aujourd’hui, la plupart des lieux identifiés ayant déjà donné lieu aux investigations nécessaires», selon le communiqué publié à l’issue du Conseil des ministres.

    Cette nouvelle prolongation de l’état d’urgence impliquera des «mesures de restriction de la circulation des personnes ou des véhicules», ainsi que «l’interdiction de séjour dans certains lieux». Elle permettra aussi de «maintenir les assignés à résidence qui le sont actuellement», a déclaré Stéphane Le Foll.

    Le gouvernement entend «limiter la prolongation de l’état d’urgence au temps strictement nécessaire. C’est pourquoi le projet de loi qui sera soumis au Parlement prévoit que cette prorogation soit limitée à 2 mois et prenne fin dès la fin du Tour de France», selon le communiqué.

    Il revient au Parlement de voter la prolongation de l’état d’urgence, déjà prorogé à deux reprises pour trois mois, jusqu’au 26 mai. Sauf surprise, le Parlement devrait très probablement l’adopter, comme cela avait été le cas précédemment.

    AFP
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  • A chaud

    Le gouvernement propose une prolongation de deux mois de

    l'état d'urgence

    Par AFP 4 mai 2016 à 13:23    Lien
     

     

     

    Des policiers surveillent la manifestation contre l'état d'urgence devant l'Assemblée Nationale à Paris le 5 février 2016. Photo Boris Allin. Hans Lucas pour Libération

     

    Cette prolongation de cet état d'exception n’intégrera pas de perquisitions administratives, a indiqué ce mercredi Stéphane Le Foll.

     

     

    Manuel Valls et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve ont présenté ce mercredi un projet de loi prolongeant de deux mois l’état d’urgence, sans les dispositions concernant les perquisitions administratives, a annoncé le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.

    Cette prolongation «pour une durée limitée à deux mois à compter du 26 mai» vise «à avoir tous les moyens nécessaires pour assurer la sécurité» de l’Euro-2016 de football puis le Tour de France cycliste, a-t-il précisé lors du compte-rendu du Conseil des ministres.

    Durant la période de prolongation, le gouvernement a décidé de ne pas rendre applicables les dispositions de la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence «permettant de mettre en oeuvre des perquisitions administratives», a-t-il ajouté.

    Des «mesures de restriction de la circulation des personnes ou des véhicules»

    Cette mesure, mise en œuvre après les attentats du 13 novembre, «ne présente plus le même intérêt aujourd’hui, la plupart des lieux identifiés ayant déjà donné lieu aux investigations nécessaires», selon le communiqué publié à l’issue du Conseil des ministres.

    Cette nouvelle prolongation de l’état d’urgence impliquera des «mesures de restriction de la circulation des personnes ou des véhicules», ainsi que «l’interdiction de séjour dans certains lieux». Elle permettra aussi de «maintenir les assignés à résidence qui le sont actuellement», a déclaré Stéphane Le Foll.

    Le gouvernement entend «limiter la prolongation de l’état d’urgence au temps strictement nécessaire. C’est pourquoi le projet de loi qui sera soumis au Parlement prévoit que cette prorogation soit limitée à 2 mois et prenne fin dès la fin du Tour de France», selon le communiqué.

    Il revient au Parlement de voter la prolongation de l’état d’urgence, déjà prorogé à deux reprises pour trois mois, jusqu’au 26 mai. Sauf surprise, le Parlement devrait très probablement l’adopter, comme cela avait été le cas précédemment.

    AFP
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  • Sondage : la jeunesse tourne le dos

    à François Hollande

    LE MONDE | 03.05.2016 à 06h54 • Mis à jour le 03.05.2016 à 11h44    LIEN | Par Eric Nunès

    Un homme porte une pancarte avec un portrait de François Hollande sur laquelle on peut lire "Honte". Le 28 avril à Lille. Un homme porte une pancarte avec un portrait de François Hollande sur laquelle on peut lire "Honte". Le 28 avril à Lille. PHILIPPE HUGUEN / AFP

    Jamais la rupture entre François Hollande et la jeunesse n’a semblé si irréversible. A un an de la présidentielle, alors que les organisations de jeunesse sont mobilisées contre la loi travail, une étude de l’IFOP pour l’Association nationale des conseils d’enfants et de jeunes (Anacej), que Le Monde voile en avant-première, montre que les espoirs de conciliation entre l’exécutif et la génération des 18-25 ans sont proches de zéro.

    Aujourd’hui, si seuls les jeunes votaient, le vainqueur de 2012 ne passerait pas le premier tour de la présidentielle, et ce quelle que soit l’offre politique, indique l’étude. Le président sortant est largement devancé par le candidat de la droite républicaine au premier tour de la présidentielle, mais pas seulement. Marine Le Pen devance tous les candidats de gauche avec entre 27 et 31 % d’intentions de vote. Un seul candidat parvient à faire jeu égal avec elle : le maire de Bordeaux Alain Juppé, avec 29 %. Une projection obtenue alors que 48 % des personnes intérrogés se déclarent prêtes à se rendre aux urnes.

    Peu importe le candidat Les Républicains, l’actuel locataire de l’Elysée n’arriverait qu’en quatrième position, avec 13 % des intentions de vote, si son adversaire était Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé, 15 % dans l’hypothèse d’une candidature de Bruno Le Maire. Auprès de la jeunesse, il n’existe aucun scénario de victoire pour François Hollande. Sur sa gauche, il est en outre dépassé par Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), qui le devance au premier tour dans toutes les hypothèses avancées par l’institut de sondage, avec des projections de vote allant de 15 % à 19 %. « Le vote jeune de gauche a été capté par Jean-Luc Mélenchon », constate Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP.

    Lire aussi :   Présidentielle : les Français de plus en plus hostiles à un nouveau duel Hollande-Sarkozy

    Valls « hollandifié », Macron en alternative

    Quatre années ont bien passé depuis ces mots, prononcés quand François Hollande était candidat à l’Elysée : « Est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu’en 2012 ? Je demande à être évalué sur ce seul engagement, sur cette seule vérité, sur cette seule promesse ! » Ce désaveu de la jeunesse vis-à-vis de l’exécutif en général, et du président en particulier, est encore plus cinglant quand on examine la troisième vague de l’enquête électorale entreprise par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), en collaboration avec Le Monde et réalisée par Ipsos-Sopra Steria. Selon cette enquête, menée en mars, en pleine mobilisation contre la loi travail, les intentions de vote des jeunes culminent à 16 % pour l’actuel président de la République.

    Et l’hypothèse d’une candidature du premier ministre n’y changerait rien, mesure de son côté l’étude. Manuel Valls s’est « hollandifié », « il a perdu sa singularité sur l’échiquier de l’offre politique. A gauche, c’est Emmanuel Macron qui aujourd’hui incarne le renouvellement », analyse Frédéric Dabi. Aux yeux des jeunes, François Hollande est disqualifié et Manuel Valls ne le remplace pas avantageusement.

    Lire aussi :   L’élimination de Hollande au premier tour, en 2017, est « un risque majeur »

    Si le ministre de l’économie n’a pas été envisagé comme candidat potentiel à la présidentielle par l’IFOP, son nom a été soumis comme vecteur d’influence « sur la participation à l’élection ». Ce critère pris en compte, il arrive en tête des personnalités de gauche, avec 34 %, et deuxième, toutes couleurs politiques confondues, devancé de 2 points par la présidente du Front national, Marine Le Pen.

    Par ailleurs, Emmanuel Macron s’installe progressivement comme une personnalité incontournable de la prochaine campagne pour l’Elysée. « Il apparaît à gauche comme un élément de renouvellement, alors que toute une génération politique est cramée », mesure Mathieu Cahn, président de l’Anacej et adjoint (PS) au maire de Strasbourg.

    Marine Le Pen en tête au premier tour

    Que François Hollande tente un second mandat ou pas, que Nicolas Sarkozy gagne les primaires des Républicains ou pas, que Nicolas Hulot reprenne le chemin d’une campagne présidentielle ou pas… Il demeure une constante : selon ce sondage, Marine Le Pen arrive en tête à l’issue du premier tour dans toutes les hypothèses envisagées par l’étude.

    La politique de dédiabolisation du Front national porte ses fruits auprès des jeunes. Ce constat, déjà fait lors des élections régionales de 2015, se confirme. « Pour de nombreux jeunes qui se sentent exclus, relégués, le vote FN peut paraître comme une solution. Chez eux, les idées du FN commencent à s’ancrer », souligne Mathieu Cahn. Mais, comme lors des élections régionales, la présence d’un candidat du Front national au second tour est un vecteur de mobilisation.

    Et, quand bien même Marine Le Pen obtiendrait des jeunes une qualification sans difficulté quels que soient ses adversaires, elle serait au final battue par tous les adversaires envisagés par l’IFOP, que ce soit Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, Alain Juppé ou même François Hollande, qui obtiendrait 52 % des suffrages des jeunes, contre 48 à la députée européenne.

    Le grand favori des jeunes, celui qu’ils plébiscitent avec plus de 65 % des intentions de vote au second tour, c’est l’actuel maire de Bordeaux. « Comme Jacques Chirac au crépuscule de son second mandat présidentiel, Alain Juppé bénéficie d’une prime au retraité », grince Mathieu Cahn. Plus détaché, Frédéric Dabi estime que le paysage politique français est « malade d’un problème d’offre ».

    Lire aussi :   Alain Juppé et l’arme des sondages

    Méthodologie. Le sondage IFOP a été mené auprès d’un échantillon de 1 202 personnes représentatif de la population française âgée de 18 à 25 ans. La représentativité a été assurée par la méthode des quotas. Les entretiens ont été réalisés par questionnaire auto-administré en ligne du 12 au 21 avril. Le sondage Ipsos a été réalisé par Internet du 11 au 20 mars, auprès d’un échantillon de 20 319 personnes, dont 13 693 se disant certaines d’aller voter à la présidentielle de 2017, et 1 282 certaines d’aller voter à la primaire de la droite.

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  • François Hollande promet une baisse des impôts en 2017 si...

    Challenges.fr

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    Publié le 03-05-2016 à 13h19Mis à jour à 14h28    Lien

    Le chef de l'État a annoncé une "baisse" des impôts pour les "plus modestes" en 2017 si le gouvernement dispose de "marges" budgétaires, lors d'un colloque de la Fondation Jean Jaurès à Paris.

    François Hollande. (ALAIN JOCARD / AFP)François Hollande. (ALAIN JOCARD / AFP)
     

    François Hollande a promis mardi 3 mai une "baisse" des impôts pour les "plus modestes" en 2017 si le gouvernement dispose de "marges" budgétaires, lors d'un colloque de la Fondation Jean Jaurès à Paris.

    "En fonction des marges et seulement en fonction des marges dont nous pourrons disposer, il conviendra de poursuivre cette politique de réforme, de justice et de baisse des prélèvements pour les Français les plus modestes", a déclaré le chef de l'Etat.

    François Hollande a fait valoir "des baisses d'impôts depuis 2014 qui ont concerné 12 millions de contribuables et la prime d'activité qui touche trois millions de Français".

    Une embellie économique

    Mais il l'a reconnu: "Je sais que beaucoup de ceux-là avaient pu être concernés par des dispositions fiscales de la majorité précédente ou même de la nôtre".

    "Il était donc de notre devoir de leur redonner ce qu'ils avaient acquitté pour le redressement de notre pays", a-t-il enchaîné.

    La France a enregistré au premier trimestre une croissance supérieure aux attentes, à 0,5%, laissant entrevoir à un an de la présidentielle une embellie économique, après la publication de bons chiffres du chômage.

    Réduit à 3,5% du PIB en 2015 (7% en 2010), le déficit public devrait repasser sous les 3% en 2017, a réaffirmé mardi François Hollande.

    La loi travail: "un texte de progrès"

    François Hollande a également défendu comme "un texte de progrès" le projet de loi travail, examiné à partir de mardi à l'Assemblée nationale, y voyant "un compromis dynamique et juste".

    "C'est un compromis dynamique et juste comme tout ce que nous avons fait depuis 2012. C'est un texte de progrès", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours lors du colloque "La gauche et le pouvoir".

    (Avec AFP)

     

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